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Structures de péché et comportements individuels : le cas des historiens musulmans de la troisième croisade.

Ibn al Athir et Imad Al Din furent deux historiens musulmans des croisades ayant vécu à la même époque, celle de Saladin. Imad Al Din était son secrétaire et un de ses conseillers. Ibn Al Athir pour sa part était assez critique vis-à-vis de Saladin sa loyauté politique allant aux Zengides qui avaient le pouvoir à Alep et à Damas avant Saladin. Tous les deux partagent la même vision des croisades, celle d’un conflit religieux où ils sont dans le camp de l’Islam (bien que les croisades soient moins importantes pour eux qu’elles ne l’ont été pour les historiens francs des croisades). Ils vivent dans la même société, ont une fonction proche et une vision du monde proche ; les différences politiques réelles liées au soutien des Zengides par Ibn Al Athir et au panygérique de Saladin par Imad Al Din étant minimes dans leur appréciation des croisades. Ibn Al Athir ne se prive pas de demander au milieu de son ouvrage que « Dieu maudisse les Francs ».

On peut définir leurs réactions par rapport à la structure de péché que constitue sans aucun doute la réduction en esclavage par Saladin de la population chrétienne franque de Jérusalem qui n’a pas pu payer la rançon exigée.

Détaillons plus avant. On peut définir une structure de péché en suivant le texte Libertatis conscientia de la Congrégation pour la Doctrine de la foi comme l’ensemble des institutions et des pratiques que les hommes trouvent déjà existantes, et qui orientent ou organisent la vie économique, sociale et politique. En soi nécessaires, elles tendent souvent à se figer et à se durcir en mécanismes relativement indépendants de la volonté humaine, paralysant par là ou pervertissant le développement social et engendrant l’injustice. Cependant, elles relèvent toujours de la responsabilité de l’homme qui peut les modifier et non d’un prétendu déterminisme de l’histoire (LC 77). Cela ne veut pas dire que l’histoire ne crée pas de telles structures et que celles-ci n’orientent pas les comportements humains (c’est au contraire le sens de la réflexion sur les structures de péché) mais que rien n’est jamais figé ou écrit d’avance car ses structures et leur maintien sont uniquement le fruit de l’action humaine.

Hannah Arendt a bien montré dans des pages pénétrantes de Condition de l’homme moderne comment la natalité était en soi un facteur permettant de penser la liberté contre le déterminisme historique car l’enfant est un être nouveau arrivant dans un monde existant. Je ne peux que la citer :

« Le miracle qui sauve le monde, le domaine des affaires humaines, de la ruine normale, “naturelle”, c’est finalement le fait de la natalité, dans lequel s’enracine ontologiquement la faculté d’agir. En d’autres termes : c’est la naissance d’hommes nouveaux, le fait qu’ils commencent à nouveau, l’action dont ils sont capables par droit de naissance. Seule l’expérience totale de cette capacité peut octroyer aux affaires humaines la foi et l’espérance, ces deux caractéristiques essentielles de l’existence que l’Antiquité grecque a complètement méconnues, écartant la foi jurée où elle voyait une vertu fort rare et négligeable, et rangeant l’espérance au nombre des illusions pernicieuses de la boîte de Pandore. C’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte, la plus glorieuse dans la petite phrase des Évangiles annonçant leur “bonne nouvelle” : “Un enfant nous est né.” » [1]

Comme le dit Saint Augustin « Hoc ergo sc. initium ut esset, creatus est homo, ante quem nullus fuit. » [2] « Afin qu’il puisse y avoir un commencement l’homme a été créé avant lequel il n’y avait personne. ». La naissance n’est pas une autre vie mais une vie nouvelle et la promesse biblique “un enfant nous est né” montre que chaque naissance contient en elle une rupture avec l’idée d’un monde qui se perpétuerait juste semblable à lui-même dans une vision mécaniste matérialiste ou dans une vision naturaliste liée à l’éternel retour.

A la lumière de l’Évangile, on peut donc parler de « structures marquées par le péché » (LC 27). Car les « inégalités iniques et les oppressions de toutes sortes qui frappent aujourd’hui des millions d’hommes et de femmes sont en contradiction ouverte avec l’Évangile du Christ » (LC 57). Plus que d’être la simple conséquence de mauvaises actions individuelles, les structures de péché amplifient le mal en conditionnant l’homme et en le privant de sa liberté. On parle de structures car celles-ci reposent sur une dimension systémique c’est-à-dire qu’elles reposent sur un agencement de normes définies par les institutions d’une part, et sur les représentations culturelles qui traversent la société d’autre part. Ce système permet non seulement de produire les persécutions et les oppressions, mais également de les perpétuer.

Il est tout bonnement évident que l’esclavage et l’esclavage sexuel constituent une structure de péché. Cependant, bien que ni Imad Al Din ni Ibn Al Athir ne remettent en cause la structure de péché en question et se meuvent à l’intérieur d’elle (ce qu’ils pourraient ne pas faire comme tout homme appartenant à une structure de péché bien que le choix d’y échapper et de la combattre peut être extrêmement dur et nécessiter une oblation quasi-totale et/ou l’invention d’une nouvelle vision du monde), leurs actions individuelles à l’intérieur de la structure de péché que nous avons définie diffèrent grandement.

Imad Al Din en plus d’être le biographe de Saladin a écrit une sorte de journal personnel autobiographique qui est aussi un panégyrique de Saladin nommé Al-Barq al-Shami. Dans celui-ci il nous laisse une série d’informations personnelles. Nous savons qu’il est un érudit et un bureaucrate persan amoureux des livres ayant quitté Bagdad après la mort de son protecteur pour se faire une place à la cour de Nour Al Din (dirigeant contrôlant la Syrie musulmane avant Saladin) puis de Saladin. Il se définit personnellement comme un « homme de la plume » ce qui est en arabe un rijal alqalam se différenciant des dirigeants militaires qu’il décrit comme des hommes de l’épée c’est-à-dire des rijal al-sayf. Il voit les deux fonctions comme complémentaire. Pour le citer sa « plume a accompagné l’épée de Saladin et a aidé son royaume. La première amenant l’adhésion, la dernière causant la mort, la première instaurant la sécurité, la dernière induisant la peur ». On pourrait quasiment y voir un écho de la théorie du glaive spirituel et du glaive temporel. Imad al Din (qui a une haute opinion de lui-même et se voit comme ayant immortalisé Saladin après sa mort) est donc un homme d’influence, un poète, un conseiller et un propagandiste de Saladin [3]. Observons donc ce qu’il dit dans son panygérique sur le sort des chrétiens et des chrétiennes capturées dans la traduction de Francesco Gabrieli Arab Historians of the Crusades [4], un travail reconnu historiquement. Il commence par décrire assez sobrement le sort des « 7000 hommes qui avaient à s’accoutumer eux même à une humiliation inaccoutumée ». On sent une légère pointe de joie mauvaise mais le texte reste assez factuel. Puis il parle du sort des femmes et là citons le :

« Les femmes et les enfants se dénombrèrent au rang de 8000 et furent rapidement divisées parmi nous amenant des sourires sur les visages des musulmans à leurs lamentations. Combien de femmes bien gardées furent profanées, combien de reines gouvernées et de filles vierges mariées et de femmes nobles données et de femmes misérables forcées de se rendre elles-mêmes et de femmes qui avaient été cachées dépouillées de leur modestie, et de femmes sérieuses ridiculisées et de femmes gardées en privé maintenant exhibées en public, et de femmes libres occupées, et de femmes précieuses utilisées pour un travail difficile et de belles choses testées et de vierges déshonorées et de femmes honorables déflorées et de belles lèvres rouges de femmes embrassées et de femmes sombres prostrées et de rebelles matées et de femmes heureuses réduites en larmes ! Combien de nobles hommes les ont prises pour concubines et d’hommes ardents ont flambé pour l’une d’entre elles et de célibats ont été satisfaits par elles et d’hommes assoiffés repus par elles et d’hommes turbulents ont pu donner libre cours à leur passion ! Combien de belles femmes sont devenues la propriété d’un seul homme, combien de grandes dames ont été vendues à un bas prix et de femmes proches ont été séparées et d’élevées ont été abasourdies et de sauvages capturées et d’accoutumées à des trônes ont roulé dans la poussière. »

Ce texte est littéralement abject. L’auteur donne libre court à la fois à une concupiscence absolue totale mais celle-ci est totalement liée à une pulsion de domination sadique dans une expression parfaite de la libido dominandi. Il jouit en observant des femmes pleurer et être réduites à ce qui de son point de vue est leur destin « naturel » à savoir servir à ses désirs et à ceux de ses compagnons.

Imad al Din ne s’arrête pas là même si c’est l’exemple le plus parlant de son attitude lors de la bataille de Hattin auquel il n’a pas participé en tant qu’homme de la plume. En outre, il s’extasie de la même manière à la fois sur le sort des prisonniers de guerre de l’armée chrétienne et sur leurs cadavres (avec une mention spécifique négative de sa part sur les templiers). Le passage bien que moins révoltant car s’exerçant dans un contexte guerrier et pas sur des populations civiles témoigne également bien de ce mélange de jouissance perverse à la souffrance et à la domination et une absence de toute norme morale saine. Enfin, un petit passage sur la situation des chrétiens orientaux restés dans Jérusalem après sa conquête permet de bien situer le personnage. Citons-le une nouvelle fois :

« Quand Jérusalem fut purifiée de la saleté des francs démoniaques et a enlevé ses vils ornements pour enfiler la robe de l’honneur (on peut se demander quelle conception pervertie il a de ‘honneur), les chrétiens (chrétiens non francs c’est-à-dire orientaux) après avoir payé leur taxe refusèrent de partir, restèrent en sécurité et nous donnèrent de prodigieux services en travaillant pour nous de toute leur force accomplissant chaque tâche avec joie et discipline. Ils payèrent la taxe pour la protection qui leur était accordée humblement. Ils se tinrent prêts à accepter tout ce que nous leur infligions et leur détresse grandit. Ils devinrent nos tributaires reposant sur notre protection. Ils furent employés à des tâches serviles et dans leur position les acceptèrent come des dons ».

Là on a un discours d’un conquérant colonialiste expliquant tout d’abord que ceux qu’il opprime sont « joyeux et disciplinés », souffrent de leur condition (ce qui visiblement lui fait plaisir) et sont obligés de déguiser leur souffrance, de divertir et de remercier le groupe des maîtres et des seigneurs qui les font souffrir.

Un dernier évènement peut permettre d’éclairer la manière dont Imad Al Din se voit. Lors d’une escarmouche, des soldats francs sont capturés. Saladin demande aux clercs/bureaucrates de les exécuter. Quand on lui demande, Imad Al Din se dérobe en disant qu’il est un homme de la plume et qu’il annonce les victoires mais ne cause pas de mort. Il demande à ce qu’on lui offre le prisonnier comme esclave pour qu’il puisse le faire exécuter par un de ses hommes. On aura compris que ce n’est pas par générosité vu le personnage. Finalement le captif sera échangé contre un prisonnier musulman et Imad Al Din (qui est aussi avare) demande et obtient une somme financière en compensation.

Imad Al Din (qui est assez âgé lors des évènements que nous relatons, il a 64 ans lors de la prise de Jérusalem par exemple) se révèle donc comme un propagandiste théorisant le rôle de la plume dans les conflits. Mais ce dont il témoigne est également de son fantasme de domination dont on peut suggérer que le fait de ne pas se battre ne fait que l’exacerber. On peut notamment penser à sa description de femmes ayant combattu dans l’armée de la troisième croisade ce qu’il dépeint comme la source de la « folie des francs » tout en observant qu’elles se battent aussi bien que les hommes et en fantasmant visiblement sur l’espoir qu’il a de leur capture et de leur vente comme esclave. On peut là y voir sa vision des rapports hommes femmes (en tout cas pour celles n’appartenant pas à son endogroupe, du moins on peut l’espérer pour son ou ses épouses), sa rage sur le fait qu’alors que leur place serait d’après lui à la cuisine ou dans son harem, elles osent se battre alors même qu’il ne se bat pas.

Imad A Din est exalté dans le film Kingdom of heaven qui tout en présentant les croisés comme des fanatiques assoiffés de sang, participe à la légende dorée de Saladin (en oubliant quelques menus détails comme par exemple la vente en esclavage d’une partie de la population de Jérusalem) et surtout présente Imad Al Din ami du héros Balian d’Ibelin comme un sage chevalier noble et tolérant. Si la « tolérance » consiste à considérer que réduire dans une position subalterne un groupe tout en tirant une jouissance de sa domination est préférable à l’exterminer Imad Al Din est surement « tolérant » mais le film n’aurait pas pu plus mal le décrire en transformant un bureaucrate avare, sadique et libidineux en un noble chevalier humaniste et tolérant.

Le texte d’Imad Al Din est un révélateur de la structure de péché dans laquelle il évolue. Il n’est pas question ici de nier que les croisés ont également massacré ou réduit en esclavage la population de villes qui refusaient de se rendre et que les structures de péché étaient sous-jacente à de tels comportements.

Par contre, ce qui est plus révélateur est qu’Imad Al Din fait son élan de sadisme débridé dans un texte se voulant un panygérique de Saladin donc censé en donner une vision positive. Cela nous signifie que décrire précisément l’esclavage sexuel attendant les femmes des villes conquises ou encore la structure de domination sur des populations « tributaires » et ses effets d’humiliation concrets sans se limiter à des brèves mentions n’est pas censé produire une mauvaise image du dirigeant. Si le chroniqueur était au courant de tels évènements mais qu’il y avait une vague réprobation les concernant, il se bornerait à les passer sous silence ou à les évoquer allusivement. Le fait qu’il y consacre un long développement en dit long sur les normes collectives de la société dans laquelle il évolue. D‘autant que si le sadisme débridé lié à l’expression d’une libido dominandi abjecte de sa part fait irrésistiblement penser au film de Pasolini, Salò ou les 120 Journées de Sodome, Imad Al Din n’est nullement un marginal intellectuel. Il est le conseiller et propagandiste de Saladin et son autobiographie nous révèle un bureaucrate assez classique en pleine banalité du mal [5]. Certes d’autres biographes comme Baha ad-Din exaltent pour leur part les comportements généreux de Saladin (dans une image plus conforme à la légende dorée qui montre que celle-ci s’appuyait aussi sur une part de vérité). Mais disons que cela montre qu’un panygérique peut employer les deux registres, les deux étant perçus comme laudatifs.

Maintenant, nous allons analyser Ibn Al Athir. Celui-ci a écrit une énorme somme nommée Histoire complète se déroulant des légendes arabes de l’époque préislamique jusqu’en 1231. Il mourut à Mossoul en 1233 (sa tombe fut d’ailleurs saccagée par l’organisation État islamique en 2014). Ibn Al Athir a participé à des djihads contre les états latins. Observons ce qu’il dit sur la prise de Jérusalem. On apprend sobrement que « ceux qui ne pouvaient pas payer et furent faits prisonniers furent au nombre de 16 000 hommes, femmes et enfants » ou encore que les « chrétiens non-francs ont demandé à Saladin la permission de rester si ils payaient la taxe ce qu’il leur permit ». On pourrait penser qu’il se borne à un compte-rendu neutre là où Imad Al-Din dit la même chose mais en y rajoutant une pulsion de joie sadique. Cependant si c’est le cas à ce moment, l’œuvre entière n’est pas construite sur ce modèle. Observons par exemple le moment où Ibn Al Athir raconte qu’il a acheté dans un marché d’Alep une jeune captive franque venue de Jaffa et citons-le tel qu’il est cité in extenso dans L’épopée des croisades de René Grousset [6] :

« L’enfant vint à tomber des bras de sa mère et s’écorcha le visage. La mère ayant beaucoup pleuré sur cet accident, je cherchai à la tranquilliser en lui montrant que le bébé n’avait rien de grave. “Ce n’est pas pour lui seulement que je pleure, me répondit-elle, c’est sur nous tous. J’avais six frères qui ont tous péri, un mari et deux sœurs dont j’ignore le sort.” » Un peu plus loin, le même Ibn al-Athîr évoque la rencontre lamentable de deux autres jeunes femmes franques, deux sœurs, captives aux harems d’Alep. « Je vis à Alep une femme franque qui, en compagnie de son maître, s’était rendue en visite à une maison voisine. Le maître ayant frappé à la porte, le propriétaire du logis vint lui ouvrir. Avec lui se présenta une femme franque. Dès que la première la vit, toutes deux se mirent à crier, s’embrassèrent en pleurant et se jetèrent sur le sol pour s’entretenir. C’étaient deux sœurs, et elles avaient un certain nombre de parents sur lesquels elles n’avaient pu obtenir aucun renseignement. »

Il ne s’agit pas de dire qu’Ibn Al Athir ne participe pas à une structure de péché bien au contraire. Il achète une esclave et son enfant et ne montre pas de réprobation morale. Nous ne savons pas quelles étaient ses relations avec son esclave (tout du moins peut-on noter qu’elle lui faisait assez confiance pour lui confier l’objet de ses souffrances). Et tout en ne critiquant pas la structure de péché auxquelles il participe activement, on sent en lui une réelle compassion au sort des esclaves franques dont il parle.

Peut être encore plus révélateur, est le fait qu’Ibn Al Athir soit capable comme Imad Al Din d’une rhétorique enflammée contre les croisades. Mais là où Imad Al Din l’exerce dans la jouissance sadique dont nous avons vu des sinistres exemples, Ibn Al Athir en parle lors de la conquête de Jérusalem et du reste de la côte syro-palestinienne par les croisés sur un ton élégiaque et enflammé et ne maintient pas cette rhétorique quand son camp gagne des batailles
Dans un article précédent [7], j’avais distingué entre ceux qui nous oppriment volontairement et l’assument et ceux qui ne nous haïssent peut-être pas spécifiquement mais tirent profit de notre oppression de manière concrète et brutale. Peut-être faut-il rajouter une autre distinction : les structures de péché peuvent parfois être si persuasives qu’elles n’appartiennent à aucune de ces deux catégories. Mais même là il reste une place pour la liberté individuelle d’agir relativement bien ou non dans un monde mauvais. Et même si Ibn Al Athir aurait été pour moi un ennemi car combattant pour une structure de péché qui opprime mes frères et sœurs en Christ, il aurait été un ennemi respectable. Il est un homme bon (sans être un Juste au sens des Justes dont parle Abraham dans Sodome et Gomorrhe) dans un monde mauvais. Imad Al Din lui est un homme mauvais qui trouve des structures de péché lui permettant de donner libre cours à sa malfaisance car sans que son comportement soit explicitement promu, il n’est pas vu comme anormal.

Les structures systémiques et collectives qu’elles soient de péché ou de vertu forment donc le champ dans lequel agissent les individus avec des comportements individuels bon ou mauvais

Rainer Leonhardt

[1Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne, trad. Georges Fradier, Calmann-Lévy, 1993, p. 278.

[2Saint Augustin in De civitate Dei, éd. C. J. Perl, Schöningh, 1979, 2 vol., t. I, XII, 21, p. 832.

[4file :///C :/Users/Invit/Downloads/Arab%20Historians%20Of%20The%20Crusades%20by%20Francesco%20Gabrieli%20(z-lib.org).pdf

[6L’épopée des croisades de René Grousset, Editions Tempus, 2002 pour la présente édition, p 199 et 200

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