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Nos amis d’Amérique

10 janvier 2012 Bougainville

Elle avait toujours le sourire aux lèvres. Elle venait du Tennessee. Elle avait cette simplicité fraîche et joyeuse de beaucoup d’Américaines. Elle jouait divinement de la guitare lors du culte du vendredi soir. Pourtant, quand elle entendait le nom du président des Etats-Unis, elle devenait dure, presque crispée. « C’est un musulman ! Il est marxiste et profondément antichrétien ! Il est favorable au mariage gay, à l’avortement, à l’interdiction du port d’armes... Il est contre la peine de mort !  »

Cette jeune femme était également très inquiète des menaces que feraient planer les gens de Washington sur l’école à la maison, le Homeschooling… Pour qui voulait-elle voter cet été ? « Well, I love Sarah Palin...  » répondait-elle, de nouveau souriante. Que dirait cette jeune femme aujourd’hui, alors que Mrs Palin s’est retirée de la course des primaires républicaines, et que le Grand Old Party se déchire à la recherche du candidat idéal pour les élections de novembre ?

Une semaine après le caucus de l’Iowa, les républicains se retrouvent une nouvelle fois aux urnes aujourd’hui pour la primaire du New Hampshire. Si aucun champion n’émerge définitivement, les prochains rendez-vous se tiendront en Caroline du Sud le 21 janvier, en Floride le 31, et le 6 mars pour le « Super Tuesday ».

Outre le fait que l’Iowa fut Français pendant presque deux siècles (la Nouvelle-France que la capitaine de Bougainville a vaillamment défendu avec les Indiens contre les Anglais !), et que le New Hampshire fut colonisé en partie par des French Canadians de Québec, de quel droit, nous autres Tocquevilles en herbe, nous faisons-nous commentateurs des primaires républicaines outre-Atlantique ? Eh bien tout simplement parce que le sujet, conséquence de la globalisation immédiate en un clin d’écran, nous est devenu proche : il s’étale sur la toile catholique, et déchaîne les passions.

Famille, foi, liberté !

Depuis le caucus de l’Iowa, l’heure est même à l’enthousiasme « no limit » des Frenchies pour l’ex-sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum, hier marginalisé, et aujourd’hui revenu sur le devant de la scène en arrivant deuxième derrière Mitt Romney, grâce au vote des évangéliques à cheval sur la Bible.

Sur son blog, le vieux briscard Bernard Antonydéclare sa flamme au prétendant républicain : « Rick Santorum : ce nom américano-latin qui claque d’une manière si superbement catholique ne peut que nous être sympathique. (…) Sa devise, « Famille, foi et liberté » est quasiment celle de Chrétienté-Solidarité : « Dieu, famille, patrie ».  » Il énumère ensuite les raisons qui tuent : « Rick Santorum, 54 ans, est le plus jeune des candidats républicains à l’investiture. Il est marié avec une très jolie épouse et ses sept enfants ont vraiment de bonnes têtes de gosses épanouis.  »

De son côté, le journaliste Daniel Hamiche a pris fait et cause pour « la candidature du catholique Rick Santorum qui m’apparaît, parmi tous les candidats encore en lice, celui qui incarne le mieux les « points non négociables » que l’Église enseigne. »

Il est vrai que ce candidat est particulièrement séduisant pour les catholiques conséquents, des Etats-Unis comme de France.

Rick Santorum, « catho-tradi » pratiquant et « conservateur social » opposé à l’IVG et au mariage gay, du même bois que George W. Bush et son « conservatisme compassionnel », mise sur un pari audacieux : être la seule alternative conservatrice à Mitt Romney pour l’investiture républicaine. Les élections US se gagnent pourtant au centre : sur le long terme, un modéré a théoriquement plus de chances de l’emporter à côté d’un candidat typé trop conservateur. Mais avant, il faut gagner les primaires de son propre camp. Et là, il faut montrer patte blanche pour dire aux électeurs républicains « Je suis un vrai-dur-pur-jus comme vous les aimez ».

De la Majorité morale à la droite chrétienne

Dans la presse anglo-saxonne laïque et urbaine, on se désole de « l’extrémisme de droite » de Mr Santorum et de la majorité des autres candidats républicains. Par ricochet, la presse française noie le lecteur sous un déluge de qualificatifs passe-partout : « ultraconservateurs », « fondamentalistes », « évangélistes » (sic)... Pour mieux s’extraire de ce désordre, il convient de revenir sur la véritable signification de ces termes.

« Fondamentaliste » désigne avant tout un courant né dans le monde protestant évangélique en réaction à la libéralisation des Eglises mainlines, issues de la Réforme historique. De 1910 à 1915, des théologiens regroupés autour du Bible Institute of Los Angeles vont énoncer les points « fondamentaux » du protestantisme orthodoxe et nommer leurs ennemis : darwinisme, socialisme, scientisme, athéisme, « romanisme » (catholicisme), mormonisme.

Les principaux Fundamentals sont alors :

  1. L’inerrance de la Bible (« sans erreur »).
  2. La lecture littérale de la Bible (particulièrement en ce qui concerne la Genèse).
  3. La naissance virginale du Christ.
  4. La résurrection et le retour physiques du Christ.
  5. Le sacrifice de la Croix pour le Salut des pécheurs.

Ce « fondamentalisme » connaît un vif succès aux Etats-Unis, où il surfe tant sur le pentecôtisme et sur le baptisme : puritain et animé d’un désir de soumettre la société à la Loi divine, il s’introduit en politique et est à l’origine de la Prohibition. Après une période d’éclipse qui va des années trente aux années soixante-dix, il reprend des couleurs grâce à un coup de pouce politique. A l’époque, la « Révolution conservatrice » initiée par Richard Nixon et consolidée par Ronald Reagan dans les années 1980, a pour objectif d’unir le Parti républicain au mouvement lancé par les pasteurs Jerry Falwell et Pat Robertson : le premier avait fondé la Moral Majority en 1979, le second la Christian Coalition en 1989. Le deal entre ces pasteurs et les républicains fut simple : la défense des valeurs morales et religieuses contre le bulletin de vote.

Depuis, la « droite chrétienne » a imposé ses thèmes au camp républicain et vice-versa, et lui a donné les clés de la victoire dans le Sud évangélique, la Bible Belt, assurant l’élection de George W. Bush en 2000 et 2004. Après la victoire démocrate de 2008 et une période de flottement due à l’absence de leadership chez les républicains, l’électorat religieux conservateur a repris l’initiative, en portant aux nues des leaders professant toujours plus de radicalité.

Or, cette « droite chrétienne » se sent orpheline en ces temps d’élection. La première Eglise protestante américaine, la Southern Baptist Convention (SBC), qu’on pourrait présenter comme le Parti républicain en prière, ne sait pas à qui donner sa bénédiction pour le prochain scrutin. D’après ce qui se murmure, un conseil de guerre se tiendra le week-end prochain pour déterminer quel candidat soutenir dans le ranch texan de Paul Pressler. Ce dernier, juge de formation et prêcheur laïc à ses heures, est une figure du milieu ; il avait mis au point dans les années 1970 avec quelques amis une stratégie pour faire élire à la tête de la SBC des représentants fondamentalistes et virer les pasteurs libéraux. Directeur d’un média conservateur, Salem Communications, Paul Pressler est aussi (divine prédestination !) membre de la Free Market Foundation. Nous y reviendrons.

Brailler pour mieux se taire

L’arrivée de Rick Santorum redonne espoir à cet électorat : il nous comprend, disent-ils. En effet, Mr Santorum est non seulement pro-vie, mais il est aussi un créationniste militant. Que diable allait-il faire dans cette galère ? Alors que certains évangéliques s’acharnent à vouloir démontrer que Adam et Eve ont côtoyé les dinosaures [1] (ou, dans une version plus soft, que l’Evolution obéit à un projet divin, ce que tout croyant admettra sans problème), l’Eglise catholique se tient judicieusement à l’écart de cette controverse, qui mène tout droit dans une impasse. Chesterton l’avait déjà écrit : si l’Evolution consiste à dire qu’un ancêtre commun au singe s’est mué en homme sous la main de Dieu, why not  ? Si par contre, elle veut distiller l’idée que les espèces n’ont aucune existence propre, elle est une farce, mais ce n’est en aucun cas un enjeu de foi vital.

Le créationnisme, passe encore dirons-nous. Qu’en est-il du reste de son programme ? « Rick Santorum de Pennsylvanie représente notre meilleur espoir de rassembler la nation autour d’une vision économique et morale unifiée que les Américains exigent d’un Président. » assure, charmé, le mouvement CatholicVote.

Let’s see : Mr Santorum est un défenseur acharné de Wall Street et du système ultralibéral. Il est un va-t-en-guerre sans nuances contre l’Iran, pays qui, comme chacun le sait, menace la paix dans le monde entier et menace de frapper l’Europe avec ses missiles (c’est pourquoi nous devons accepter le bouclier US prévu à cet effet). Cerise sur le gâteau, il affirme doctement que toute la Cisjordanie doit revenir aux Israéliens car, je cite, « there’s no Palestinians  ». Et qu’il trouve un de ses challengers Ron Paul « dégoûtant » parce qu’il veut revenir sur l’aide militaire US à l’Etat d’Israël.

Voilà ce qui pose problème. En-dehors de leurs professions de foi sur l’avortement et la famille, les candidats républicains si admirés des deux côtés de l’Atlantique ne sont tout simplement pas satisfaisants. Au contraire, ils enferment les chrétiens, et en particulier les catholiques, qui peuvent remercier le Ciel pour avoir des papes actifs qui s’expriment, dans un chantage odieux : sous prétexte de défense de la vie à naître, il faudrait fermer les yeux sur le reste de leur projet, qui a la fâcheuse tendance de s’opposer à d’autres sujets chers aux disciples du Christ.

Pire, il s’agit de leur faire dire « Amen » à tout un corpus qui n’a rien à voir avec la foi chrétienne, mais qui reçoit le label biblique : ainsi, l’ultralibéralisme résumé par le représentant du Texas et candidat Ron Paul…

« Le Nouveau Testament nous enseigne que nous devons aider les pauvres et nos préoccuper de nos familles, de nos voisins et de nos amis. Mais vous savez, le Christ n’a jamais dit : ‘allons à Rome, mobilisons-nous et faisons pression afin de nous assurer que nous soyons tous pris en charge’. Il s’agit d’une responsabilité personnelle  ».

Ron Paul, qui déchaîne lui aussi les passions sur la toile catho française (pour certains, c’est un ange tombé du ciel, âgé de seulement « 6 ans de moins que notre Saint Père Benoît XVI  », pour d’autres, c’est un « vieux farceur ultralibéral, partisan de la suppression de l’Etat alors qu’il brigue la Maison Blanche  ») a cependant pour lui une liberté de ton bienvenue et surtout une humilité qu’on ne trouve pas chez la plupart des candidats « chrétiens », tout occupés à instrumentaliser leur foi.

Car c’est bien d’une instrumentalisation dont il s’agit. Voyez plutôt, ne serait-ce qu’en politique étrangère : de Rick Santorum à Mitt Romney, en passant par le "génial-puisque-catholique" Newt Gingrich, tous les Républicains, sauf Ron Paul, flattent la droite israélienne la plus intransigeante. Leurs meilleurs amis sont des politiciens du parti ultra-orthodoxe Shass, le parti le plus antichrétien de la Knesset. L’invité d’honneur des cercles conservateurs US est le vice-ministre de la diplomatie Danny Ayalon, l’homme qui a qualifié le Synode des évêques pour le Moyen-Orient au Vatican de "forum pour la propagande arabe". Ces individus sont financés par les mêmes fondamentalistes qui soutiennent et composent le Parti républicain, alors qu’ils mènent la vie dure en Israël aux Juifs messianiques convertis et aux Palestiniens chrétiens.

Alors que le Vatican plaide pour un processus de paix équitable avec la création d’un Etat palestinien, voilà des personnages dont les amis et obligés font pression sur l’Eglise de Terre Sainte !

Le rapport au « conservatisme »

Il faut le reconnaître, nous autres catholiques français, frustrés de ne pas avoir à l’Assemblée nationale des Rick Santorum et des Ron Paul (dommage pour celui-ci, quel tribun il ferait !), nous sommes follement amourachés de l’étiquette « conservatrice ». Certains de nos sites s’affichent tel quel, ajoutant le terme ambigu de « libéral ». Une de nos plumes s’était même exclamée en désespoir de cause après une obscure élection régionale : « Il manque à la France un parti conservateur ! »

Puisque nous louchons vers l’Atlantique pour y trouver le conservatisme tant rêvé, il serait temps de voir la réalité en face : les conservateurs anglo-saxons se jettent tous dans les bras de la finance, et croient que mettre le monde sous tutelle est nécessaire pour assurer leur sécurité. Comme l’écrivait le journaliste Patrice de Plunkett en mars 2010 [2] :

Faut-il croire qu’un parti « conservateur » garantirait la continuité, ferait des réformes « allant au fond des choses » ? Mais qu’est-ce que le fond des choses, aux yeux des « conservateurs » en 2010 ? Voyez les tories anglais et le GOP américain : ultralibéralisme + « choc des civilisations » ; idéologie déstabilisatrice interne et externe ; « réformes » pour priver les pauvres de ce qui les protégeait... Ruptures, non « continuité ». Ce « conservatisme » ne conserve rien : au contraire, il est la matrice de la crise qui ravage le monde. C’est la bourgeoisie destructrice au sens du Manifeste de 1848, ce qui ne rajeunit personne.

Mais nous n’en faisons rien, et nous préférons hurler avec ceux qui hurlent « Ennemis d’Exxon Mobil, amis de Satan ! » et « Indignés de Wall Street, envoyés du diable ! » que prêter l’oreille aux propositions du Conseil pontifical Justice et Paix pour renouveler notre regard sur le système économique actuel. Après la note remarquée du cardinal Turkson, son successeur a rédigé une explication approfondie de ce dernier document, preuve qu’après l’encyclique du pape Caritas in Veritate (que de délicats conservateurs US avait déjà traitée de « socialiste »), Rome souhaite susciter la réflexion des catholiques.

Sur la toile, seuls Liberté politique [3] et le blog de Patrice de Plunkett s’y sont, chacun selon leur sensibilité, engagés. Pour les autres sites, on eut le choix entre négationnisme (« ce texte n’a jamais été validé par le Saint-Siège »), mépris (« le pape n’y connaît rien en économie, il se trompe »), théâtre (« ce moderniste de cardinal a levé l’étendard de l’infamie »), fantasme (« le Saint-Père est l’ami du marché contre le communisme »), cluedo à l’italienne (« le cardinal X, en guerre contre le cardinal Y pour le poste du cardinal Z, aurait dû soumettre son texte au cardinal P ») ou silence gêné.

Notre témoignage

Bernanos nous avait prévenus : « Catholiques, vous croyez servir alors qu’on se sert de vous ! »

On se sert de vous, et on vous discrédite. Associé à Bush, au Tea Party et aux républicains actuels, certains chrétiens font les frais de leur activisme politique sans nuances. Un leader évangélique avouait récemment à l’envoyée spéciale du Figaro à Des Moines que de plus en plus de gens l’interpellaient violemment dans la rue : « Pasteur, je préfère aller en enfer plutôt qu’entrer dans une église comme la tienne !  »

Ce rejet fait écho à l’analyse que faisait l’évêque de Montauban Mgr Ginoux en juillet 2010 sur le phénomène du Black Metal :

… aux Etats-Unis, sont nés des groupes métal, dont le célèbre Marilyn Manson, terriblement agressifs vis-à-vis de certaines Eglises (fondamentalistes, « charismatiques, conduites par un gourou », prétendues chrétiennes) fondées sur la peur, la venue prochaine de la Bête de l’Apocalypse, et le refuge dans la condamnation.

Cette haine que certains groupes véhiculent dans leurs chansons est souvent l’expression d’une quête déçue. Ainsi le dit l’un d’entre eux qui refuse de croire en Dieu dès sa jeunesse et interroge des croyants : « Je leur demandais ce que je ratais, ils n’ont jamais su me l’expliquer » Et pourtant le chrétien se doit de « rendre compte de l’espérance qui est en lui ». (1re lettre de Pierre 3,15)

La vérité est que les Etats-Unis, tout comme le Canada (dirigé par le très chrétien Stephen Harper, antithèse absolue du pape sur le respect dû à l’environnement), se sécularisent à vitesse grand V, à l’image de l’Occident contemporain. Chaque année paraît le Yearbook of American and Canadian Churches [4], un ouvrage dirigé par le pasteur Eileen W. Linder qui offre des statistiques sur toutes les communautés chrétiennes : on constate une baisse drastique et constante des Eglises protestantes mainlines (luthériennes, anglicanes, presbytériennes, méthodistes). Même la Southern Baptist Convention évangélique n’échappe pas au déclin.

Déjà, le très officiel rapport de 2004 du National Opinion Research Center de l’Université de Chicago indiquait que le pourcentage de protestants aux États-Unis était tombé de 64 % en 1993 à 52 % en 2002, tandis que le nombre de « sans-religion » avait augmenté de 9 % à 14 % à la même période. Or, les athées et agnostiques sont très largement issus du protestantisme. La veille des élections de 2008, le nombre de protestants avait continué à baisser (51 %), contrairement à celui des athées (16 %). La montée en puissance médiatisée des évangéliques est certes impressionnante, mais elle cache la sécularisation rapide de la société américaine.

Luckily, l’Eglise catholique romaine, elle, ne connait pas la crise en Amérique du Nord, et ses effectifs grossissent (ceux des mormons et des pentecôtistes fondamentalistes aussi, d’ailleurs). Raison de plus pour ss fidèles de ne pas rejoindre la ribambelle des prêcheurs républicains inconséquents et de se poser la question commune aux deux rives de l’Atlantique : quel témoignage voulons-nous donner ?

Dans son "guide électoral pour catholiques conséquents", Daniel Hamiche prévenait :

Ne votez pas pour des candidats au seul motif qu’ils sont catholiques. Malheureusement, beaucoup de candidats se disent tels mais rejettent en fait les enseignements catholiques fondamentaux.

En le paraphrasant, je me permets d’ajouter : ne soutenez pas automatiquement un candidat au seul motif qu’il est pro-life, s’il est en contradiction avec les autres positions de l’Eglise.

10 janvier 2012 Bougainville

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