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La Semaine sainte est une dernière ligne droite pour de nombreux catéchumènes se préparant à recevoir le baptême au cours de la vigile pascale. Nous ne pouvons que leur conseiller un classique récemment réimprimé : le Catéchisme pour les diocèses de langue française des chanoines Quinet et Boyer [1]. Que l’on ne nous en veuille point de proposer un livre s’adressant à des enfants… la simplicité est une excellente arme de sanctification, et la clarté de ce catéchisme en fait un monument de lumière. Les pères et mères de famille ne seront pas déçus de s’en servir comme support pour leurs enfants, et réviseront en même temps les notions les plus simples, et donc les plus utiles. Sans b.a.-ba, on ne va pas bien loin en lecture ; il en est de même dans le champ de notre foi qui doit se nourrir, pour ne pas se laisser mourir.
Ce petit ouvrage, bien présenté, est avant tout conçu à l’attention des enfants. Il a été publié pour la première fois en 1941-1942. Si, déjà, à cette date, tout n’allait pas pour le mieux (comme en témoigne le Journal de Julien Green), les choses ont empiré depuis, et un catéchisme de cette trempe mérite d’être redécouvert par les jeunes gens ou les adultes qui n’auraient pas eu la chance de bénéficier d’une formation solide, ayant dû subir chants profanateurs et coloriages ridicules (dans certaines paroisses, des catéchistes ne croient plus en la virginité de Marie, en la réalité du péché originel, et n’enseignent plus l’Ave Maria, entre autres choses). Beaucoup de fidèles sont encore, de fait, des enfants dès qu’il s’agit de définir la foi, ce qui est loin d’être sans issue. Apprenons donc à mieux connaître Dieu, afin de mieux l’aimer.
Cet ouvrage, en plus d’être un catéchisme par questions et réponses (à apprendre par cœur), très bien organisé et réparti, propose une prière du matin, une prière du soir, la récitation du rosaire, des visites au Saint-Sacrement, selon de pieux schémas, un examen de conscience, et l’ordinaire de la messe.
À une semaine de Pâques, remettons-nous quelques instants au niveau d’humbles élèves, et instruisons-nous du mystère de la Rédemption :
107. Jésus-Christ a-t-il vraiment racheté tous les hommes ?
Oui, Jésus-Christ a vraiment racheté tous les hommes, car par sa vie, par ses souffrances et par sa mort, il leur a mérité le pardon de leurs péchés et les grâces nécessaires pour obtenir le ciel [2].
108. Qu’a souffert Jésus-Christ pour nous racheter ?
Pour nous racheter, Jésus-Christ a souffert une cruelle agonie. Il a été trahi par Judas, couronné d’épines, flagellé, condamné par Ponce Pilate. Enfin il est mort cloué sur une croix [3].
109. Pourquoi Jésus-Christ a-t-il voulu tant souffrir ?
Jésus-Christ a voulu tant souffrir pour nous montrer davantage son amour et nous donner une plus grande horreur du péché.
110. Où et quand Jésus-Christ est-il mort ?
Jésus-Christ est mort à Jérusalem, sur le Calvaire, le Vendredi saint, vers trois heures de l’après-midi [4].
111. Que veulent dire ces mots : “a été enseveli” ?
Ces mots “a été enseveli” veulent dire qu’après la mort de Jésus-Christ, son corps fut détaché de la croix et mis au tombeau [5].
112. Que veulent dire ces mots : “est descendu aux enfers” ?
Ces mots : “est descendu aux enfers” veulent dire qu’après la mort de Jésus-Christ, son âme est descendue dans les limbes pour visiter les âmes des justes morts depuis Adam, et leur annoncer leur prochaine entrée dans le ciel.
[1] QUINER (chanoine Camille) et BOYER (chanoine), Catéchisme pour les diocèses de langue française, Suresnes, Clovis, 2015, 394 p., 12 €.
[2] NOTE. — Jésus-Christ a pu souffrir parce qu’il est homme, mais ses souffrances et sa mort ont un prix infini parce qu’il est Dieu.
[3] NOTE. — Mais la plus grande souffrance de Jésus-Christ pendant la Passion était de se sentir comme écrasé par le grand nombre et la laideur de nos péchés et par l’ingratitude des hommes.
[4] NOTE. — Pour s’assurer de la mort de Jésus un soldat lui perça le cœur d’un coup de lance.
[5] NOTE. — Jésus fut détaché de la croix par ses amis. L’un d’eux, Joseph d’Arimathie, donna pour la sépulture de Jésus un tombeau qu’il possédait tout près du Calvaire.
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