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Basarab Nicolescu : « Aucune réflexion n’est engagée sur l’essentiel, le sens de l’être humain »

Basarab Nicolescu est un physicien théoricien, né en 1942 en Roumanie. Après des études et un début de carrière dans la Roumanie communiste, il s’installe en France où il entre en 1970 au CNRS, et y accomplit toute sa carrière. Il écrit aussi tout au long de sa carrière sur la question du rapport entre les sciences et la philosophie, et promeut à la tête d’un Centre qu’il a contribué à créer, une approche transdisciplinaire ; chrétien orthodoxe, il a publié récemment un article intitulé « La religion chrétienne face au transhumanisme », où il pointe du doigt les dangers amenés par l’usage que fait l’époque contemporaine de la science et de la technologie.

Le Rouge & le Noir : M. Nicolescu, vous êtes au départ théoricien de la physique quantique, et vous vous êtes progressivement intéressé à la philosophie : comment en êtes-vous venu à la question du transhumanisme, et à écrire récemment cet article intitulé « La religion chrétienne face au transhumanisme » ?

Basarab Nicolescu : J’ai publié toute une série d’articles, et participé à des congrès sur le sujet, ainsi que sur d’autres aspects inquiétants de notre temps, comme l’anthropocène ; en Lituanie, j’ai donné la conférence d’ouverture d’un très grand congrès sur la sémiotique relative à ce sujet. C’est un sujet qui me préoccupe beaucoup, je me suis exprimé en anglais et en français dessus. Je suis venu tout naturellement à la question de la responsabilité des scientifiques, tout d’abord, dans les questions qui touchent au développement qui échappe à la raison de la science et de la technologie, le développement autonome de la technoscience. Je suis arrivé à la question : comment nous scientifiques, qui avons nos propres convictions, nous réagissons aux défis actuels posés par la technique et la science, qui peuvent amener soit à un changement radical de l’être humain comme dans le cas du transhumanisme soit tout simplement à la disparition de l’espèce humaine. Les scientifiques disent toujours « ce n’est pas notre problème, nous faisons de la science, la responsabilité c’est le domaine des autres ».

R&N : C’est là qu’entre en jeu la notion de transdisciplinarité ?

BN : Absolument, mon expérience m’a amené à l’idée qu’il n’y a pas de solution qui puisse être donnée par une seule discipline. L’impérialisme disciplinaire mène à un rétrécissement de la vision qu’on a de l’être humain. Elle peut mener à des résultats extrêmement nuisibles. Je pousse donc à un dialogue entre les disciplines, c’est seulement par le dialogue qu’on peut arriver à quelque chose d’autre qui réunisse les regards, parce que personne n’a le monopole de la connaissance.

R&N : Vous en êtes venu à ce diagnostic en constatant les dérives de certaines sciences ?

BN : C’est la pensée qui dérive, pas la science. La question est celle de la complexité des phénomènes. Dans le cas du transhumanisme, il s’agit d’entrer dans la constitution de l’être humain, le modifier : en clair, qu’on le veuille ou non, toute cette problématique pose la question du sens de l’être humain sur cette terre, et celui de l’univers. Selon l’opinion commune, il n’y a pas de sens donné d’avance, mais un sens construit, qu’on donne. Bien sûr, il y a des sens qu’on attribue, mais cela est très aléatoire et subjectif, chacun a une vision différente. La transdisciplinarité est une obligation morale et intellectuelle pour mettre ensemble différentes visions. Je crois personnellement, à l’issue d’années de réflexions – et, croyez-moi, au départ ce n’était pas une conviction religieuse, j’y suis arrivé plutôt que j’en suis parti ; en réfléchissant à l’expérience du système totalitaire en Roumanie, puis le système libéral en Occident, en mettant ensemble toutes ces expériences je suis arrivé à la conclusion qu’il y a un sens qui est au-delà de celui qu’on peut donner.
Cela commence avec le sens de l’univers. C’est assez comique de voir la réflexion de scientifiques sur cette question, comique et triste à la fois, car on peut être un physicien brillant, comme Steven Weinberg qui est prix Nobel de physique, et un philosophe médiocre, et même mauvais. Par une absence de connaissances philosophiques, les scientifiques arrivent très vite soit à une négation du sens soit à un nihilisme pur et dur. Weinberg, dans son livre très célèbre, Les Trois Premières Minutes de l’univers, remarque les coïncidences que sont la vie sur la terre, la vie consciente, à travers une fenêtre de paramètres étroits, et dit que tout cela est absurde. Il est extraordinaire de voir comment à partir d’une vision du monde quantique, cosmologique, la théorie du big bang, qui a provoqué une vraie révolution de la vision qu’on a de la réalité, on arrive à l’absurdité du monde. C’est une vision nihiliste, très dangereuse, car elle n’est pas issue de la science on la plaque sur les sciences, c’est le fait de scientifiques qui font de la mauvaise philosophie. D’autre part, il y a des scientifiques un peu béats, enthousiastes, qui disent qu’il y a du sens partout, et même un sens divin : c’est toute une littérature immense sur les principes entropiques, ou sur la non-séparabilité quantique, pour tirer des conclusions sur l’univers : tout cela est faux aussi. On peut être enchanté par ce qui se passe dans l’univers, et en même temps ne pas détecter ce sens. Le sens est quelque chose de très rigoureux, et pas une simple projection sentimentale psychologique ou pseudo-philosophique. Dans tout cet éventail scientifique, l’existence de l’homme dans notre univers n’est pas évidente du tout, parce que nous pouvons dire beaucoup de choses sur la corrélation entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, mais ce fini qui est nous, l’être humain, nous ne savons pas à quoi ça sert, du point de vue scientifique, dans l’économie de l’univers, pourquoi il y a un être humain. Mon message essentiel, c’est le problème du sens, qui ne peut émerger que d’un regard conjoint de disciplines différentes.
Le transhumanisme veut transformer l’être humain, il veut créer des « humains améliorés » en langage politiquement correct, mais au vrai sens du terme, on veut créer des transhumains, une nouvelle espèce humaine qui émerge de l’interaction avec la machine, par implantation de puces électroniques dans le corps, le cerveau, etc. Cela se fait souvent avec un argument très sympathique, comme Laurent Alexandre qui propose de mettre des puces électroniques dans le cerveau des jeunes enfants pour mieux apprendre.

R&N : Ce sont donc de bonnes intentions, mais on peut leur reprocher de ne pas respecter le sens qu’on peut trouver à l’être humain sur cette terre ?

BN : C’est plutôt qu’on est obligé de découvrir ce sens, car on touche au sens de l’homme si on le modifie. Selon les théories scientifiques, l’être humain est apparu après des milliers d’années de vie de l’univers. Une mémoire est mise en nous, nous devons y faire attention, car on touche à l’évolution cosmique et éventuellement la création divine. Ce que nous faisons n’est pas innocent, il ne s’agit pas d’une question technique, c’est une histoire qui met en jeu l’essence de l’être humain. Qui donne ce sens ? C’est une vraie question.

R&N : Sans croire en Dieu, y a-t-il un consensus auquel on pourrait amener les scientifiques ou les politiciens, un accord qui établisse des barrières à ce qu’on peut faire ?

BN : Oui, la question est celle d’arriver à cet accord, mais comment ? Nous avons des points de vue différents, mais tout compromis là-dessus est mauvais. Un accord, mais sur quoi ? On touche une dimension inconnue, un mystère, qu’on veut réduire à des barrières matérielles, à des choses techniques, on ne se rend pas compte que c’est une violence extrême, faite à la nature humaine, qui peut avoir des conséquences énormes. Dans ces développements technoscientifiques, il y a un côté lumineux, comme l’amélioration de la santé, l’intelligence artificielle qui amène des bénéfices incroyables, pour la santé, la vie de tous les jours, avec les ordinateurs, l’achat de livres : toute notre vie est structurée d’une manière lumineuse par cela, et je n’en ai pas une vision noire. Mais d’ici jusqu’à glisser de l’homme amélioré médicalement, sur lequel on peut être d’accord, à toucher à la structure même de l’être humain, il y a un pas gigantesque qu’on effectue par un glissement sémantique très léger, souvent inobservable. On veut que l’homme ne soit plus vieux, tout le monde peut applaudir, mais comment ? Ou l’idée qu’on peut devenir même immortel. L’idée qu’on peut arriver à une dimension de l’intelligence, ou plutôt d’une puissance de calcul, qui n’a rien à voir avec notre puissance actuelle. On peut établir un accord, avec divers partenaires, mais il faut faire cette séparation entre les choses qui servent et les choses qui peuvent détruire l’être humain. Ce travail profond ne se résume pas à une liste de choses à faire ou à ne pas faire. On peut faire ce travail si on n’a pas des intentions cachées, dans un esprit d’honnêteté intellectuelle et spirituelle.

R&N : Quelles intentions ?

BN : D’abord l’argent, qui règle tout. On fait des investissements fabuleux dans ce domaine. Modifier le génome humain, laisser les parents choisir la couleur des yeux des enfants, de leurs cheveux, éliminer éventuellement les enfants qui ont possiblement des maladies importantes dues à des défauts génétiques ; c’est un marché fabuleux. Il est difficile d’y résister, en raison de la puissance irrationnelle de l’argent, au sein des compagnies transnationales, comme Google. Tout se trame actuellement dans la Silicon Valley, pas à l’institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. Dans la Silicon Valley on trouve des visionnaires de l’avenir, mais qui ont une vision très mercantile. L’autre intention, c’est la prise de pouvoir. C’est un désir inhérent dans l’être humain, et on pourra prendre ce pouvoir à travers la puissance augmentée de l’homme amélioré en manipulant l’espèce humaine qui va naître. Ce désir de pouvoir, de réforme planétaire, fait l’objet d’une littérature abondante. Un historien israélien, Harari, a écrit un best-seller, Homo deus [1], très intéressant, très rigoureux, qui donne toutes les données du problème, sans forcément partir de la religion judaïque car il a une vision libre, et qui dit tous les pièges qui sont sur notre chemin, si on ne fait pas attention. Il faudra faire attention au début, et pas à la fin car ce sera trop tard. Il y a aussi Yannick Haenel, François Meyronnis et Valentin Retz, qui publient, le titre dit tout, Tout est accompli [2], en reprenant les mots de Jésus sur la Croix : tout est accompli ici et maintenant sur cette terre, du point de vue de cette progression immense. Ce sont des exemples différents, l’un est historique, l’autre est spirituel.

R&N : A lire ce titre, Homo deus, on ne peut pas s’empêcher de voir un parallèle et à la fois une inversion avec le théanthropos, du « Dieu fait homme », notamment développé au XXe siècle par saint Justin de Chelije.

BN : C’est ici un dieu créé par la technique. La religion va être complètement différente si la vision de l’homo deus s’impose : ce sera un dieu des algorithmes, d’intelligence artificielle, inconnu et inaccessible, mais sans aucune transcendance. C’est assez étonnant, et c’est prévu par Freud, dans le Malaise dans la culture, qui parlait du dieu-prothèse : l’homme a par sa constitution naturelle mais aussi technique et technologique cette tendance à devenir le maitre de soi et de l’univers, à s’autoproclamer dieu. Rien à voir avec ce que les anciens appelaient la transformation de l’homme en Dieu, dont nous disons qu’elle se fait par Jésus. Ce changement se passe sous nos yeux ; en tant que chercheur transdisciplinaire, j’ai suivi cette évolution : en France on n’en parlait pas à une époque où, aux États-Unis, dans les pays nordiques et en Russie, on en parlait déjà ; je suis content qu’en France on en parle enfin. Ce dieu, si on peut le rapprocher de ce que nous connaissons, ce sera Satan incarné, qui pourra enfin régir le monde, être vraiment le prince de ce monde ; il ne s’agira pas d’un être, mais d’une réunion de toutes les pensées et actions négatives des êtres humains, qui donneront naissance à ce prince du monde.

R&N : Sans même aller jusqu’à cette perspective, la vie politique française est actuellement pleine de ces projets qui consacrent le rôle de la technique au cœur de la vie humaine. Concernant le projet actuel d’extension de la PMA, y aurait-il par exemple une vraie rupture entre donner cet accès à la technique aux couples hétéro infertiles médicalement, et le donner à des couples naturellement infertiles ?

BN : Je ne vois pas de différence, je ne déplacerais pas cette question sur le terrain de la sexualité, qui relève de la liberté. Pourquoi ne pas accorder aux homos ce qu’on accorde aux hétéros ? Mais il faut se dire que tout cela participe du changement de paradigme ; j’ai un certain âge et j’ai vu beaucoup de choses, je n’aurais jamais pu m’imaginer qu’on verrait des mariages homos, cela participe de l’évolution, des changements sociétaux, auxquels il sera absurde de s’opposer en disant que Dieu a créé l’homme et la femme, puisque bibliquement Adam était d’abord à la fois homme et femme. Jusqu’où cela ira-t-il ? On va mettre en doute l’identité des personnes : pour tous ces enfants qui vont naître, on parle ici de cas plus ou moins convenables, mais imaginez l’utérus artificiel, ce qui existe déjà d’un point de vue scientifique, qui créera des enfants sans père et mère. La loi sera intéressante, et les débats aussi : ça va venir, on ne pourra pas empêcher les gens de faire ce développement technologique. C’est pourquoi je dis que ça participe d’une démarche qui est le changement de l’être humain : un enfant qui naîtra ainsi, comment parlera-t-il de père, de mère, d’un parent ? Tout est déstructuré. Et cela est en marche, c’est indiscutable. Il faut faire attention à ne pas créer une espèce dont la seule attache ne sera pas familiale mais sera une attache au plaisir, pour reprendre Freud, afin d’avoir un ersatz du paradis sur terre, sans maladie, avec tout à disposition. La limite que la loi peut imposer, par une réflexion transdisciplinaire est de faire la distinction entre ce qui est utile et ce qui touche à l’identité profonde de l’être humain. Hélas, les pouvoirs politiques devraient avoir un aréopage de représentants des religions différentes qui dialoguent avec les scientifiques, pour obtenir un langage qui n’ait pas d’option préférentielle d’un côté ou de l’autre.

R&N : Les adversaires de la PMA soulignent que la notion de « désir d’enfant » place une emphase presque démesurée sur le pouvoir de la volonté humaine. Cela rentre-t-il aussi dans ce changement de paradigme ?

BN : C’est pourquoi je citais Freud, cela signifie devenir Dieu, car c’est alors l’homme qui décide de tout ce qui est. Jusqu’où ? Tuer l’autre ? Aucune réflexion n’est engagée sur l’essentiel, le sens de l’être humain. Voilà mon option, je n’ai aucune peur de l’affirmer, j’y suis arrivé par ma démarche de physicien, et de croyant, dans la foi orthodoxe, pour laquelle je ne veux aucune compromission : l’idée que la seule instance qui donne un sens à la vie de l’être humain est le sens du Royaume. Sans cela je ne vois pas ce qui peut avoir du sens. C’est longuement débattu par René Girard, qui dans toute son œuvre a parlé de la violence, au centre de toute sa réflexion est l’élimination de la violence. Le Royaume, la promesse du Royaume, qui a été refusée, et c’est pourquoi Jésus a été crucifié, car on a refusé cette promesse, et le Royaume n’est pas encore là aujourd’hui : le Royaume est censé être pour ici et maintenant, pas pour après. Par un changement radical d’attitude et de vision on peut arriver à l’élimination de la violence. « Aime ton ennemi » [3] : cette simple phrase est fabuleuse ! Si chaque être sur la Terre appliquait cela, il n’y aurait plus d’ennemi. Toutes ces questions dont nous parlons tournent autour de la violence. C’est une violence qu’on fait à l’être humain en agissant sur sa nature, qu’on fait à la Terre, partout aujourd’hui, par la modification des conditions cosmiques d’existence de la Terre. La preuve la plus extraordinaire de la violence, c’est qu’il y a actuellement sur cette Terre un nombre d’armes nucléaires dont une petite fraction permettrait d’éliminer non seulement l’homme mais aussi la Terre. L’homme a inventé l’équilibre de la terreur : un accord entre adversaires, où tous ont l’arme nucléaire, pour ne pas l’utiliser, car cela mènera à la disparition de tous. En anglais l’acronyme du titre de l’accord de désarmement est « MAD », comme pour « fou ». C’est une violence extrême, mais c’est aussi fou, si un dirigeant fou utilise cette arme et ne tient plus compte de cet accord. Pour revenir au transhumanisme, avec les lois dont nous ne voyons que le début, à mon avis, tout tourne autour du problème de la violence ; sans l’existence d’un sens il n’y a pas de solution, on peut trouver des accords et textes de loi pour freiner cette escalade, mais d’autres problèmes apparaitront.

R&N : Il s’agirait donc de chercher à modérer les impulsions en les mettant en contact avec la pensée religieuse. Mais toutes les religions sont-elles égales ou équivalentes dans le sens qu’elles mettent derrière l’être humain ?

BN : Non, les dogmes ne sont pas équivalents, donc les religions ne sont pas équivalentes, le dieu est différent, donc l’homme est différent, son sens est différent.

R&N : Cela signifie-t-il que nous n’avons que des possibilités limitées dans cette recherche d’une alliance autour d’un dialogue ?

BN : Ce serait comme une démission de ma part de dire cela, dans ma démarche de mettre en dialogue diverses parties. Je crois qu’on peut arriver à des accords, si pour cela on met entre parenthèses les dogmes. Cela fait partie d’une très longue démarche, une éducation pour apprendre à discuter, à dialoguer, comme disait Hans Georg Gadamer, pour arriver à une« fusion des horizons ». Cette fusion des horizons est possible, toute mon activité n’aurait aucun sens si elle n’était pas possible. Peut-être ne l’est-elle pas à cause des intérêts cachés, et des manipulations : il faut être libre et surtout uni, alors que nous sommes différents, comme un musulman l’est du chrétien ; unis dans l’optique de sauver l’espèce humaine, et cet objectif, je crois, est au-delà de toutes les croyances.


[1Harari, Yuval Noah, Homo Deus, Albin Michel, 2017

[2Haenel, Yannick, Meyronnis, François, Retz, Valentin, Tout est accompli, Grasset, 2017

[3Mt. 3, 44

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