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Le Carême, que nous amorçons ces jours-ci, est une des rares pratiques catholiques traditionnelles à conserver une certaine notoriété. Même des personnes éloignées de toute sensibilité chrétienne en connaissent l’existence, voire la finalité et le fonctionnement. Le fait de déclarer le pratiquer n’est pas stigmatisant comme peuvent l’être, aujourd’hui, d’autres manifestations d’attachement au catholicisme. Il bénéficie même d’un certain effet de mode, faisant son retour chez certaines communautés protestantes qui en avaient perdu l’usage après la Réforme.
Cette survivance du Carême est un indice parmi quelques autres démontrant qu’on aurait tort de répartir la population des pays développés du début du vingt-et-unième siècle, de façon binaire, entre une minorité croyante voire pratiquante déclinante, d’une part, et une majorité dans la vie de laquelle la dimension spirituelle serait totalement absente, déversant des millions d’âmes dans l’athéisme ou l’agnosticisme, de l’autre.
Les sondages d’opinion nous apprennent régulièrement qu’une part non négligeable des milieux non pratiquants au sens historiquement donné à ce terme continue de revendiquer une appartenance confessionnelle [1]. Le choix de se déclarer catholique mais pas spécialement, voire pas du tout pratiquant, ne traduit pas uniquement un affichage tribal ou identitaire : il dénote aussi, quoique très résiduellement, l’adhésion à un ensemble de valeurs dites « spirituelles ». Ces dernières, toutefois, ne sont que très indirectement dérivées de celles de la spiritualité catholique et ne sont au demeurant pas spécifiques aux « catholiques » du sondage de l’INSEE.
C’est aux États-Unis, où la pratique religieuse est généralement considérée comme mieux enracinée qu’en France, que ce phénomène a été le plus précisément cerné : dans un livre paru en 2005, jamais traduit en français et consacré à la vie spirituelle des adolescents, Soul Searching : The Religious and Spiritual Lives of American Teenagers, les sociologues Christian Smith et Melinda Lundquist Denton ont étudié les valeurs morales et spirituelles majoritairement affichées par les jeunes américains, qu’ils qualifient de Moralistic Therapeutic Deism ; en français, on pourra parler de « déisme thérapeutique teinté de morale » ou, pour faire plus court, de « déisme thérapeutique ».
Se fondant sur les données recueillies auprès d’un échantillon de trois mille adolescents, les auteurs dessinent les valeurs et les préceptes caractérisant ce Moralistic Therapeutic Deism), que toutes les principales religions, selon eux, auraient en partage :
Ce système de valeurs, selon les auteurs, a une finalité purement thérapeutique : il améliore le bien-être de ses adeptes, mais Dieu n’intervient dans leur vie que sur demande ; et lorsqu’on ne Le sollicite pas, il va de soi, pour Lui comme nous, que l’homme ordonne sa vie sans se référer à Lui en quoi que soit. Cette indifférence réciproque, au demeurant, est censée arranger tout le monde, à commencer par les consciences : les choix personnels, faits dans une liberté absolue, délimitée par le seul respect d’autrui, sont affaire privée ; la divinité des déistes thérapeutiques, ironiquement qualifiée, par Christian Smith et Melinda Lundquist Denton, de « Dieu majordome » (Butler God), n’a que faire de la célébration des rites, de l’observation des commandements ou, enfin, de la prière.
Ce système aux nombreux sectateurs n’a qu’un rapport ténu, voire infime, avec le christianisme. Il n’est pas propre aux pays de tradition protestante. Les constatations de la Documentation française [2] corroborent au demeurant l’existence, chez nous, d’un phénomène en tous points analogue :
Les expressions du religieux - les pratiques et les croyances – se caractérisent désormais par des « bricolages » étonnants. Ainsi les catholiques déclarés ne sont-ils que 10% à croire en la résurrection des corps ; seuls 52% d’entre eux pensent que Dieu existe. De même sont-ils une très faible minorité à voir dans le catholicisme l’unique vraie religion. (Et sur certaines questions de société, telles que par exemple la contraception, les fidèles n’hésitent pas à s’affranchir des positions de leurs Églises.[…] Un tel relativisme n’a pu être que propice à l’apparition, à partir des années 70, de nouvelles religiosités – hindouisme, bouddhisme, croyances « parallèles » -, où un souci de bien-être personnel et de transformation de soi domine souvent.
Dans ce cadre, la relative bonne santé du Carême ne doit pas nous tromper : si le matérialisme qui forme le coeur de la société de consommation trouve, paradoxalement, un certain réconfort dans le recours ponctuel à l’ascèse, ce n’est pas pour tendre vers ce résultat purement surnaturel que serait le salut des âmes, mais pour surmonter l’angoisse psychologique qu’induit fatalement tout excès, même l’excès de matérialisme.
Cette recherche de réconfort s’explique toutefois aussi par d’autres motivations tout aussi terrestres mais peut-être plus légitimes : ainsi l’attrait, pour certains, de l’articulation entre une affirmation identitaire qui motive souvent le fait de se déclarer catholique et l’héritage rassurant d’une France disparue et dont beaucoup des facteurs actuels d’angoisse ou de crispation (déclassement social, immigration extra-européenne, notamment) étaient absents. Mais ce lien identitaire avec un âge d’or au socle résolument catholique permet aussi à certains de surmonter une autre angoisse plus propre à notre époque, celle d’une société qui fonctionne comme si Dieu — sauf comme majordome virtuel — et, surtout, la mort n’existaient pas.
Or c’est ici que nous touchons du doigt le point névralgique du décalage monumental que représente, par rapport au catholicisme, le déisme thérapeutique, — qu’il soit décliné à l’américaine ou à la française, — et qu’on peut résumer par deux rappels fondamentaux :
Cette vérité nous est rappelée, d’une manière aussi sublime que concise, par Notre-Seigneur Lui-même :
Vous ne pouvez rien faire sans moi. [5]
Comme le fait remarquer saint Alphonse de Liguori [6] en commentant ce passage :
Au sujet de ces paroles, saint Augustin observe que Jésus Christ ne dit pas : Vous ne pouvez rien achever, mais rien faire. Par là, notre Sauveur nous donne à entendre que, sans la grâce nous ne pouvons même pas commencer à faire le bien.
Certes, Dieu honore grandement l’homme en voulant qu’il mérite le bonheur éternel par l’épreuve de sa liberté. Pour autant, nul ne pouvant se sauver sans la grâce, Il accorde à chacun, même aux infidèles, la faculté d’éviter le mal et faire le bien [7]. Mais l’homme ne peut rien de tout cela par ses propres forces. Adam tomba précisément faute de s’être recommandé à Dieu lors de sa tentation et tous ses descendants tombent fatalement pour avoir commis la même erreur. Or, avec le déisme thérapeutique, le non-recours à Dieu qui causa la chute d’Adam est devenue le précepte de droit commun.
Cette perte de conscience de la nécessité de la grâce, comme de celle du péché [8], dont elle seule permet de vaincre l’emprise et les conséquences, est aujourd’hui à peu près universelle. Le recours au sacrement de Pénitence est tombé largement en désuétude, sauf dans les milieux, ultraminoritaires, encore les plus viscéralement attachés à la Tradition. L’évocation occasionnelle de la grâce, par exemple lors de la récitation machinale, par une minorité de pratiquants, de l’acte de contrition ou de l’acte d’espérance ne doit pas nous leurrer : clef de voûte de l’économie du salut, la grâce n’est plus perçue, au quotidien, comme ce don surnaturel que Dieu nous accorde gratuitement, en vue des mérites de Jésus-Christ, pour nous faire opérer notre salut [9].
Les médias, traduisant et amplifiant ce désengagement, n’évoquent même plus le péché lorsqu’ils analysent les comportements des catholiques, ne s’intéressant qu’au rapport qu’entretiennent ces derniers avec les « questions de société » [10]. Or, par un effet de ricochet très pervers, cette déformation a tendance à s’enraciner chez les catholiques eux-mêmes. À force de se l’entendre répéter, ils finissent par trouver normal d’identifier leur engagement religieux à un engagement purement moral, circonscrit à une religion naturelle, dont la dimension surnaturelle est, dans les faits, totalement évacuée. En quelque sorte, le moyen a été érigé en fin, la charrue mise avant les bœufs.
Dans l’acception traditionnelle de la religion catholique, on appelle religion naturelle l’ensemble des vérités et des préceptes que la raison humaine est capable de connaître et de démontrer relativement aux rapports de l’homme avec Dieu ; par exemple, l’existence de Dieu, sa providence, l’obligation de Lui rendre un culte, la spiritualité et l’immortalité de notre âme, la récompense du bien et le châtiment du mal dans la vie future. On remarquera qu’à la dernière près, ces vérités et préceptes correspondent justement à ceux que véhicule le déisme thérapeutique.
Il en est de même de la loi naturelle : la religion catholique comme, au demeurant, la plupart des autres principales religions, tiennent tant à la loi naturelle, au sens que lui donnait Aristote [11], que la religion naturelle pour être compréhensibles et recevables par tout être humain — exactement comme les principes et préceptes du déisme thérapeutique.
Comme ceux du déisme thérapeutique, cet ensemble de vérités et de préceptes a en commun de pouvoir être connu par le simple exercice de la raison, sans recourir à un acte de foi.
Certes, l’idée de loi naturelle est fréquemment aujourd’hui considérée comme dépassée, puisqu’elle heurte le goût affirmé de la pensée contemporaine dominante pour l’autonomie du sujet. Selon l’opinion prévalente, si elle séduit encore, c’est parce que, pour certains, l’éthique ne peut être ramenée au seul critère des subjectivités. Pourtant, cette analyse, très largement répandue chez les catholiques eux-mêmes, renverse les finalités de la vraie religion : c’est l’âme qui a la responsabilité de la vie morale et l’homme doit soumettre sa raison à Dieu avant de soumettre ses sens à la raison. Le catholicisme n’intervient dans la nature, qui n’est pas une fin en soi et mérite encore moins qu’on lui rende un culte divin, que pour l’orienter vers Dieu. Notre vie morale, comme tout ce qui se meut sur terre, est subordonnée à Dieu et donc à la grâce.
Crucialement, dans les débats sur les questions de société, il est frappant que ceux qui affichent une conception extensive de la loi naturelle ne font que peu, voire jamais, référence à la foi. Ils se complaisent dans une vision purement naturaliste de leur combat, qui permet à des acteurs aux convictions en principe incompatibles (Béatrice Bourges ou l’abbé de Tanoüarn, d’une part, Farida Belghoul de l’autre) de constituer ce qu’ils croient être un front commun face aux remises en question de la loi naturelle et qui paraît bien constituer, en fait, leur seule préoccupation affichée. Et ce qui est vraiment saisissant, c’est à quel point ils ont en commun cette attitude (la non mise en avant de la foi, quand bien même on pratiquerait réellement, en privé, une foi tout à fait sincère) avec les déistes thérapeutiques. On pourrait même dire, si l’on voulait se montrer un peu provocateur, qu’ils se situent dans la continuité de tous ceux qui, depuis les Pélagiens, ont nié et combattu de différentes façons le primat absolu de la grâce.
La Manif pour tous a choisi, dans le souci sans doute tactiquement justifié d’éviter d’être qualifiée d’obscurantiste, de mettre le label catholique sous le boisseau ; le message véhiculé lors du Jour de colère du 26 janvier, beaucoup plus décomplexé, reposait pourtant lui aussi entièrement sur des considérations strictement naturalistes, d’ailleurs diversement déclinées. Même si les intéressés sont persuadés du contraire, la foi, porte d’entrée obligée de la religion surnaturelle, a bien été absente de tous ces débats.
Or il ne suffit pas à l’homme de professer la religion naturelle : Dieu a aussi révélé surnaturellement (et progressivement) la vraie religion [12]. Par cette révélation divine, Dieu a manifesté aux hommes, par l’inspiration du Saint-Esprit, ce qu’ils doivent connaître, croire et pratiquer. Elle est contenue dans la Tradition et dans l’Écriture sainte, instruments qui, contrairement à la religion naturelle et à la loi naturelle, requièrent de l’homme un acte de foi pour pouvoir les utiliser à son profit.
Dans le système naturaliste qui prévaut de nos jours, l’utilité de la grâce et donc de la prière sont niées. Cette dernière est pourtant, avant que d’être le moyen d’accès à la grâce, l’hommage dû par la créature intelligente à Dieu, principe et fin de toutes choses. Jésus-Christ Lui-même, priant en secret, en public, en tout lieu, nous a montré l’importance de la prière par Son exemple, pendant Sa vie terrestre [13] et continue, assis à la droite du Père, d’intercéder pour nous [14]. Comme le remarque saint Alphonse :
Notre Seigneur a voulu que son Église, Sa religion se distinguât des autres sectes, en s’appelant par excellence la maison de la prière. « Ma maison s’appellera la maison de la prière » (Mt., XXI, 13) [15]
Il en va de même des sacrements, institués par Notre Seigneur lors de Sa vie sur terre pour produire la grâce et qui sont le complément visible, pour obtenir ou recouvrer la grâce invisible, de la prière : ils la produisent par leur propre vertu, ex opere operato [16] et trois d’entre eux sont nécessaires au salut, soit de nécessité de moyen (le Baptême [17] et la Pénitence pour qui a péché mortellement après le baptême [18]), soit de nécessité de précepte, (l’Eucharistie [19])
Ceux chez qui la foi catholique, dans sa dimension surnaturelle, reste vive, notamment parce qu’ils continuent de prier et d’avoir recours au sacrements, vivent leurs convictions en privé. Ils n’intéressent ni les médias, ni l’establishment politico-administratif, ni même — c’est le plus paradoxal — les leaders d’opinion engagés contre les projets de société de l’actuel Gouvernement.
De cette curieuse manière, les déistes thérapeutiques, qui nient de fait l’utilité de la prière et des sacrements, partant du principe, comme les Pélagiens, que Dieu connaît nos besoins, commettent, substantiellement, la même erreur que les croisés du combat contre le mariage pour tous, tout focalisés sur la loi naturelle.
Sans prétendre, bien sûr, sonder les reins ou les cœurs de quiconque au plan individuel, on peut quand même affirmer, sur le plan général, que les objections de ceux qui font peu de cas de la grâce surnaturelle, — néopélagiens, déistes thérapeutiques voire, dans les faits sinon dans leurs principes, défenseurs monomaniaques de la loi naturelle, — sont de purs sophistes. Elle traduisent peut-être même chez eux un sourd mais pernicieux orgueil, inévitable chez celui qui a oublié, voire n’a jamais pris conscience, que sans la grâce nous ne pouvons même pas — nous l’avons vu plus haut — commencer à faire le bien.
Les sondages nous disent clairement que la majorité des catholiques ne conçoivent Dieu que comme un majordome. La conscience du péché est à peu près absente chez les déistes thérapeutiques ; elle est à tort cantonnée, chez beaucoup des adversaires du mariage pour tous, dans le périmètre de l’infraction à la loi naturelle, ce qui les amène à stigmatiser les coupables de cette dernière et à se persuader au passage d’être corrélativement blancs comme neige. Dans un cas comme dans l’autre, l’ordre surnaturel est proprement évacué des consciences comme du débat.
Les paroles de Notre Seigneur à la Samaritaine, tout au début de Sa vie publique, semblent pourtant s’adresser, aussi bien à propos que si elles dataient d’hier, à ceux qui n’ont plus conscience de la valeur de ce que Dieu leur propose :
Si vous connaissiez le don de Dieu, et qui est celui qui vous dit, Donnez-moi à boire ; vous lui en auriez peut-être demandé vous-même et il vous aurait donné de l’eau vive. [20]
Puissions-nous, en ce temps si propice à cela du Carême, fuir tout orgueil mais aussi tout esprit de citadelle, comme l’a très justement écrit récemment un autre contributeur à ce site ; reprendre ensuite conscience de notre condition pécheresse ; nous ressourcer enfin tous à partir de ces secours qui dépassent nos forces naturelles et nous permettent seuls de tendre vers notre fin surnaturelle : la prière, les sacrements de Pénitence et de l’Eucharistie, sans oublier une dévotion ardente envers la Très Sainte Mère de Dieu.
[1] En 2006, selon un sondage IFOP-La Croix, 65 % des Français se déclaraient catholiques, alors qu’ils étaient, au début des années 1970, plus de 80% à le faire et 90% en 1905.
[2] Les Cahiers français, "Les religions dans la société" (2007).
[3] Cf. ce qu’en dit saint Thomas d’Aquin.
[4] Du grec χάρις, signifiant don gratuit. On pourra aussi se référer utilement à ce qu’écrit le R.P. Garrigou-Lagrange sur les sept lois de la grâce.
[5] Jn., XV, 5.
[6] Le Grand moyen de la prière, chap. 1 : Nécessité de la prière.
[7] « Si quelqu’un dit qu’il est impossible à l’homme, même justifié et constitué en grâce, d’observer les préceptes de Dieu : qu’il soit anathème. (Concile de Trente, Sess. VI, can. 11) »
[8] Identifiée dès les années 1970 par le philosophe Karl Menninger dans Whatever became of sin (1973)].
[9] Cf. R.P. R. Garrigou-Lagrange, La synthèse thomiste, Desclée de Brouwer, 1946.
[10] Cf. Par exemple le récent sondage réalisé « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » (février 2014).
[11] La « nature » (οὐσία) renvoie à ce qui fait le propre d’un être, par opposition à ce qui lui est accidentel. Chez Aristote (Livre Premier, chap 13 de la Rhétorique), cette nature détermine de manière essentielle le développement d’un être humain du début jusqu’à la fin de sa vie. La notion de « loi » (νόμος) renvoie quant à elle à des normes qu’Aristote, comme l’Église après lui, tient pour immanentes à la nature et pouvant être inférées par un être raisonnable ; il estime enfin que l’être humain ne peut que se soumettre à elles pour son propre bien.
[12] La révélation est composée d’un ensemble de vérités et de prescriptions qu’Il impose à l’homme, comme les mystères de la Trinité, de l’Incarnation et de la Rédemption, l’observation du jour du Seigneur, les sacrifices de l’ancienne loi et, dans la nouvelle, la réception des sacrements. Comme toutes les œuvres divines, elle s’est développée progressivement, passant par trois phases formant néanmoins une même religion : la religion patriarcale (jusqu’à Moïse), la religion mosaïque (jusqu’à Jésus-Christ) et la religion chrétienne qui durera jusqu’à la fin du monde.
[13] Lc., VI, 12, 13 ; Lc., IX, 28 ; Jn., XI, 41, 42 ; Mt., XXVI, 36-44 ; Lc., XXIII, 46.
[14] He., VII, 25.
[15] Le grand moyen de la prière, cf. supra.
[16] En vertu de l’œuvre accomplie, et non ex opere operantis, en vertu de l’œuvre de celui qui agit.
[17] Jn., III, 5.
[18] Celui qui ne peut recevoir pour des raisons circonstantielles le baptême ou la pénitence peut y suppléer par le seul désir du sacrement accompagné de la contrition parfaite.
[19] Jn, VI, 54 ; Concile de Trente, Sess. XIII, can. 9.
[20] Jn., IV, 10.
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