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846-852 : le sac de Rome par les Sarrasins et la construction de la muraille léonine

De Constantin à la conquête de la Sicile par les Arabes

La construction de la basilique de Constantin

Située sur la colline vaticane, la première église dédiée à saint Pierre fut construite sur l’ordre de l’empereur Constantin dans la première moitié du IV siècle. Devenue au fil des siècles la plus importante église de Rome et de toute la chrétienté occidentale, elle sera le lieu du couronnement de nombreux papes et deviendra un lieu de pèlerinage majeur. Onze siècles plus tard, alors qu’elle commence à tomber en ruine, le pape Jules II décidera en 1505 de démolir l’ancien édifice pour y construire à la place un bâtiment plus vaste et plus grandiose. Cet édifice consacré 120 ans plus tard par le pape Urbain VIII en 1626 est l’actuelle basilique Saint Pierre.

Vue d’ensemble de l’ancienne basilique selon H. W. Brewer, 1891.

Les sources antiques rapportent que Constantin fit construire en même temps que la basilique un large sarcophage de bronze pour y mettre les ossements de saint Pierre [1]. Au fil des siècles, l’ajout d’ornements autour de la tombe et le développement de la dévotion envers le prince des apôtres aboutira à la formation d’une sorte de chapelle intérieure au sein même de la basilique ; c’est la Confession de Saint Pierre, située juste au dessus du tombeau de l’apôtre [2].

Les richesses s’accumulèrent. À la croix en or, offerte par Constantin et attachée au sarcophage de bronze, s’ajoutèrent progressivement «  de l’or, de l’argent, du marbre et des pierres précieuses sous la forme d’autels, de candélabres, de plaques sur les colonnes, de statues, de peintures, de barrières, de portes et de grilles. Vers le début du 6e siècle, l’accès direct aux reliques était ainsi impossible » [3].

La dévotion carolingienne à saint Pierre

La présence carolingienne en Italie put garantir une certaine stabilité et sécurité à la région. À cela, s’ajoutèrent de nombreux cadeaux faits par les Carolingiens, du fait de leur profonde dévotion (on sait en effet que Pépin le Bref et Charlemagne furent profondément attachés à la Confession de Saint Pierre).

Cette stabilité et ces dons somptueux poussèrent les papes successifs à embellir sans cesse les églises de Rome [4] tout au long des VIIIe et IXe siècles. On pense que le candélabre géant du pape Hadrien I, en forme de croix et orné de 1365 cierges, ainsi que la longue liste des trésors ajoutés par le pape Léon III (qui a, entre autre, couvert les murs de la Confession d’or et y a ajouté de grandes portes dorées, ornées de pierres précieuses), proviennent en (grande) partie des présents carolingiens [5].

C’est dans cette chapelle richement décorée que le roi Charles 1er (Charlemagne) assista en la nuit du 25 décembre de l’an 800 à la messe de Noël avant d’être sacré empereur par le pape Léon III [6].

La présence sarrasine en Sicile et en méditerranée

Durant cette même période, l’islam s’étend rapidement tout autour de la méditerranée. Après l’Espagne, ce fut au tour de la Sicile d’être envahie, à partir de juin 827, par les musulmans venus d’Afrique du nord sous la conduite d’Assad ibn al-Furat. Après plusieurs années de combats, et avec l’aide des musulmans espagnols, ceux-ci capturent Palerme en 831 et en font la capitale de la nouvelle province musulmane. Il leur faudra encore plusieurs décennies pour venir à bout de la résistance byzantine et conquérir entièrement la Sicile, tâche qui ne sera achevée qu’en 902 quand les Aghlabides auront envahi les derniers bastions byzantins [7]. La Sicile restera aux mains des musulmans jusqu’à la fin du XIe siècle et sa conquête par les normands entre 1060 et 1090.

L’art du pillage, profondément ancré dans la mentalité des arabes du désert [8] sera adapté [9] et servira pendant plusieurs siècles de modèle à la flotte musulmane qui lancera des raids tout autour de la méditerranée. L’Italie ne sera pas épargnée par ces pillages : ainsi Centumcellae (Civitavecchia) est pillée en 813 [10], Brindisi en 838, Bari en 840-841 [11] et l’abbaye Sainte-Scholastique, fondée par saint Benoit à Subiaco, est détruite deux fois par les Sarrasins en 828-829 (mais certains auteurs proposent la date plus tardive de 840) puis en 876 ou 877.

846 : le sac de Rome par les Sarrasins

L’arrivée de la flotte sarrasine à Ostie

Le lundi 23 août 846, sous le pontificat de Serge II, une flotte sarrasine se présente à l’embouchure du Tibre, près d’Ostie, l’ancien port de Rome. Abandonnée par ses habitants avant leur arrivée, la ville est capturée sans résistance. Une fois Ostie pillée, les Sarrasins attaquèrent et pillèrent rapidement l’autre ville portuaire romaine, Portus, avant de revenir à Ostie [12].

Le point de départ de la flotte ainsi que l’origine ethnique des pillards ne sont pas clairs dans les nombreuses sources latines (de nombreuses chroniques ainsi que le Liber Pontificalis) de l’époque (nous n’avons en effet que des sources latines, et aucune source grecque ou arabe relatant ces événements ne nous est connue [13]). Certaines parlent d’une flotte venue de l’Ouest, depuis l’Espagne omeyade ou du Maroc ; d’autres parlent d’une flotte venue d’Afrique après avoir dévasté la Corse, d’autres enfin d’arabes partis depuis la Sicile [14].

Les chroniques pontificales décrivent une armée sarrasine composée de 11 000 hommes, de 500 chevaux et de 73 vaisseaux [15]. Si les chiffres semblent exagérés (cela voudrait dire notamment que chaque vaisseau contiendrait environ 158 hommes et chevaux), il apparaît plausible aux historiens contemporains que l’auteur de la chronique ait doublé la taille de l’armée musulmane, et que celle-ci n’aurait vraisemblablement été composée que d’environ 5500 hommes et 250 chevaux (chiffre plus plausible pour une armée arrivée dans une flotte d’environ 70 navires légers) [16].

L’attaque de Rome

Si les Romains avaient été prévenus plusieurs jours auparavant qu’une flotte se dirigeait vers Rome, ils n’y avaient pas vraiment prêté attention et ne s’étaient par préparés. Cette fois-ci, la cible des pillards semble être incontestablement la cité sainte elle-même. Une armée improvisée de Saxons, de Frisons et de Francs fut recrutée chez les étudiants et les pèlerins des hôtels de Rome [17]. Peu après, une sorte de milice romaine vint à leur renfort et, combinant leurs forces, ils se dirigèrent vers Portus pour y découvrir l’importance de l’armée sarrasine et battre promptement en retrait. Le contingent de soldats romains se replia soudain dans la ville, derrière l’imposant mur d’Aurélien, laissant l’armée improvisée garder un œil sur les musulmans [18]. Tôt dans la matinée du jeudi 26 août, les Sarrasins attaquèrent le camp des étrangers par surprise, les dispersèrent et les poursuivirent jusqu’à Ponte Galeria, sur la rive nord du Tibre [19]. Suivant alors la Via Aurelia, ils se retrouvèrent devant la basilique Saint Pierre [20].

Une section du mur d’Aurélien entre la Porta Ardeatina et la Porta San Sebastiano.

Souvent utilisé pour décrire l’attaque sarrasine, le terme “sac de Rome” est trompeur. L’attaque ne fut pas dirigée directement contre la ville de Rome elle-même (raison pour laquelle elle ne fut pas aussi destructrice que celles que Rome avait subi plusieurs siècles auparavant) mais contre les riches trésors conservés dans les basiliques Saint Pierre et Saint Paul, situées en dehors des murs protecteurs de la ville et donc cibles faciles pour une armée de pillards [21]. Les Sarrasins envahirent la basilique Saint Pierre le vendredi matin. Dans le même temps, les Romains firent sortir leurs troupes des murs protecteurs de la ville et se déployèrent près du Campus Neronis, situé entre l’actuel Vatican et le Castel Sant’ Angelo. Le Liber Pontificalis endommagé, s’arrête ici abruptement et la bataille finale entre les deux armées reste un mystère [22].

Il semble que les Sarrasins savaient clairement ce qu’ils venaient chercher, où étaient ces trésors et quelle était la route la plus rapide pour arriver puis se retirer rapidement, appliquant ici le concept arabe de ghazw (qui a probablement donné le français razzia), sorte de guerre de pillage [23]. La basilique Saint Pierre était en effet bien connue dans le monde arabe à la fin du 9e siècle et des géographes arabes (comme Ibn Khordadbeh), ainsi que certaines lettres papales, nous apprennent que la connaissance sarrasine venait des informations de marchants qui avaient visité Rome et l’Italie [24].

Liber Pontificalis d’Albert de Sternberg, 1376. Exposé au monastère de Strahov (Prague).

« Si le Liber Pontificalis est mutilé au moment crucial, d’autres sources décrivent ces magnifiques trésors. Pour Saint Pierre, la longue liste des trésors donnés à Léon IV pour remplacer ceux emportés par les pillards donne une idée de la magnificence de ceux qui furent volés » [25]. Les églises regorgeaient donc de riches vases liturgiques et de reliquaires richement décorés de pierres précieuses. On comprend facilement pourquoi les pillards sont décrits comme ayant profané tous les lieux saints les plus sacrés et même jusqu’à l’autel situé au dessus de la tombe de saint Pierre. La profanation est décrite par les Européens de l’époque comme une manifestation délibérée du mépris des musulmans envers la chrétienté [26] et d’après les archéologues qui fouillèrent le site à la fin des années 1940, la tombe et le monument situé sous la Confession de Saint Pierre furent délibérément brisés [27].

« S’ils avaient déjà pillé, voir même contrôlé certains ports principaux du sud de l’Italie, des villes connues depuis l’époque romaine, et s’en étaient pris aux monastères et aux églises, sans pitié pour les moines et les autres populations pacifiques, ils avaient désormais osé pénétrer les sanctuaires les plus sacrés de Rome elle-même, y apportant pillage et destruction » [28]. C’était la première fois depuis la conversion de l’empire romain au christianisme que les lieux saints chrétiens subirent de la part de païens un pillage et une profanation systématiques [29] et Alaric et Gaiseric, au 5e siècle, avaient au moins respecté les sanctuaires et les églises [30]. Les dommages causés aux lieux saints de Rome par les Visigoths et les Vandales ne furent en effet en rien aussi sérieux que ceux causés par les Sarrasins. Malgré des dommages causés par des soldats Ostrogoths, il était clair que la politique officielle était alors de protéger les lieux saints et Procope rapporte que durant le siège mené par Vitigès en 536-537, les basiliques Saint Pierre et Saint Paul furent respectées par les assaillants qui permirent que les offices puissent avoir lieu comme d’habitude [31].

La fin de la flotte sarrasine

Les chroniques de Montecassino détaillent les mouvements des sarrasins après la mise à sac des deux églises romaines : ils prirent la Via Appia et la suivirent en direction du sud puis mirent en fuite les dernières troupes franques, les poursuivant jusqu’au fleuve Liri où ils tombèrent sur l’église Saint André, à environ 30 kilomètres de Caieta. Après avoir brûlé les bâtiments, ils se dirigèrent vers Albianus (Sant’ Apollinare) qu’ils pillèrent, faisant de même avec les villes principales tout du long jusqu’à leur arrivée à Caieta (Gaeta) où ils montèrent le camp. De là, ils prirent le chemin des terres de Montecassino où ils se livrèrent à nouveau au pillage [32].

Restés quelques mois en Italie, probablement du fait de la période hivernale durant laquelle la mer est peu favorable (mare clausum), la date de leur départ n’est pas connue avec exactitude. Plusieurs sources indiquent que la flotte sarrasine ayant repris la mer fut en grande partie voir totalement détruite dans une tempête. Les chroniques de Montecassino rapportent dans un épisode à caractère hagiographique que les Sarrasins, qui après avoir pillé Rome avaient voulu faire de même avec le monastère de Montecassino, auraient vu apparaitre au milieu de leur flotte, alors qu’ils étaient presque arrivés à destination, deux hommes sur un bateau. Interrogés, les deux hommes révélèrent être saint Pierre et saint Benoit et punirent les Sarrasins pour les ravages infligés sur leurs terres en levant une terrible tempête qui brisa la flotte en morceaux [33].

Cette attaque musulmane contre Rome n’aura eu ni l’écho ni l’éclat du grand siège de Constantinople, 130 auparavant (en 717-718) [34], mais la mémoire collective en préservera le souvenir, notamment à travers des chansons de gestes encore connues à l’époque des croisades [35] comme celle de Fierabras. Ces pillages, qui feront partie de la stratégie musulmane d’harcèlement des cotes italiennes pour encore un siècle [36] doivent être compris dans le contexte plus large des expéditions maritimes arabes dans toute la méditerranée tout au long du Moyen Âge. Il s’agit là d’un excellent exemple de cette guerre de pillage, de ghazw dont les Arabes ont une longue histoire [37].

La construction de la muraille léonine

La réaction carolingienne

Le sac de Rome en 846 eu cependant des conséquences assez diverses et provoqua une réaction immédiate dans les cercles carolingiens (la dévotion, et l’origine carolingienne de bon nombre des trésors pillés par les Arabes explique aussi probablement l’implication et la réaction immédiate des carolingiens). Sincèrement horrifié par le pillage de la ville sainte, L’empereur Lothaire Ier (795–855) fit envoyer rapidement des troupes vers le sud [38] et ordonna également la levée d’un impôt dans tout l’empire pour financer la construction par le pape d’un mur tout autour de la basilique Saint Pierre et de l’enclave papale ainsi que la restauration des parties endommagées de la basilique [39]. Il fournit, ainsi que ses frères, Charles le Chauve et Louis le Germanique, une somme d’argent importante pour la construction de ce mur [40].

Lothaire décrète également une réforme morale générale du royaume. Il était clair pour les contemporains que la chute de l’église de Rome aux mains des païens ne pouvait qu’être le jugement d’un peuple pécheur [41]. “Ultores misit Deus paganos – ‘Dieu envoya les païens vengeurs’ – fut l’explication donnée dans le Liber Pontificalis : l’Église était corrompue et Dieu exerça sa vengeance à travers les mains des sarrasins [42].

La construction d’un mur autour de cité léonine

D’après le Liber Pontificalis, Léon IV (successeur de Serge II) organisa une réunion avec les sujets (fideles) de l’Église de Rome, qui se mirent d’accord sur la répartition de la construction du mur entre les différentes cités et monastères [43]. La construction commença durant la deuxième année du pontificat de Léon IV, qui, à peu près au même moment ordonna la rénovation générale du mur d’Aurélien [44].

D’une longueur totale de près de trois kilomètres, d’une hauteur de 12 mètres et hérissé de 44 tours, le mur fut construit en quelques années seulement, incluant pour la première fois de l’histoire la colline vaticane dans le mur d’enceinte de Rome. Il forme un rectangle incluant non seulement la basilique mais aussi la grande cité ecclésiastique qui était sortie de terre entre la basilique et le Tibre. Il s’agit certainement de l’un des plus grands travaux de fortification – si ce n’est le plus grand - entrepris entre le 6e et le 10e siècle en Italie [45].

Plan de la région du Vatican montrant le tracé probable de la muraille léonine (Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.34).

Trois nouvelles portes furent créées sur ce mur : un poste de garde de petite taille près du Mausolée d’Hadrien (Castel S. Angelo), appelé Posterula S. Angeli [46], renommée plus tard Porta Castelli. Une seconde, plus large, la porte principale, par laquelle passait l’empereur, appelée Porta Peregrini du fait de sa proximité avec l’église de St. Peregrino. Renommée plus tard Porta S. Petri, elle survécut à la reconstruction du XVe siècle [47]. Enfin une troisième porte fut ouverte du coté du Trastevere, la Posterula Saxonum, renommée plus tard Porta Santo Spirito [48]. En plus du mur, le pape Léon IV ordonne la construction de deux estacades sur le Tibre pour empêcher toute attaque sarrasine par le fleuve [49]. Les murs seront ensuite régulièrement restaurés et renforcés, et après le sac de Rome de 1527, les faiblesses du mur médiéval, peu adapté au développement de l’artillerie, pousseront les papes Paul III, puis Pie IV et Pie V à construire un nouveau mur, plus épais, qui s’éloignera par endroits de l’ancien tracé de la muraille léonine.

La construction se fit, d’après le Liber Pontificalis, par toutes les conditions climatiques et dans la sixième année de son pontificat, le mur terminé, le pape Léon IV guida le 27 juin 852 une longue procession, à pied, tout autour du nouveau mur, priant à chacune des trois portes pour la protection divine de la nouvelle Civitas Leoniana [50].

La bataille d’Ostie

Le sac de Rome de 846 ne semblait visiblement pas suffisant pour les Arabes qui, avant même la fin de la construction du nouveau mur autour de la colline vaticane, préparèrent une nouvelle attaque contre la ville en 849 au large d’Ostie. Mais à cette date, l’empereur Lothaire Ier et le pape Léon IV avaient renforcé les défenses de la ville et mieux préparé leurs troupes [51]. Cette fois ci, à l’annonce de l’approche d’une flotte sarrasine, une armada chrétienne fut mise à flot. Une tempête provoqua de larges dégâts à la flotte sarrasine avant même qu’elle ne put combattre la flotte chrétienne, qui eu de son coté, le temps de se protéger. Les Sarrasins qui réussirent à atteindre le rivage furent ou tués ou fait prisonniers. Le reste de la flotte fut facilement défait par la flotte italienne et de nombreux prisonniers furent soit pendus près de Portus (où trois ans plus tôt les pillards sarrasins avaient mis la ville à sac), soit utilisés comme forçats pour la construction du mur léonin [52].

Battaglia di Ostia, Raphael, 1514-1515.

Si le sac de Rome en 846 montra à quel point les Romains étaient peu préparés face à la menace imminente, ils montrèrent comment en quelques années ils réussirent à répondre à la menace sarrasine à travers la restauration des anciennes défenses, la construction d’un nouveau mur ainsi que la formation d’alliances avec les autres cités italiennes [53]. De fait, après cette nouvelle tentative de 849, Rome ne sera plus attaquée par une flotte arabe (malgré les hadiths prédisant la prise de Rome par les musulmans après leur conquête de Constantinople [54]).


[1William M. Daly, St. Peter : An Architect of the Carolingian Empire, Studies in Medieval Culture 4 (1973), p. 56.

[2Une confessio est un petit espace où reposent les reliques d’un martyr (appelé « confesseur » pour avoir confessé sa foi de manière héroïque). Par extension, elle désigne dans une église au Moyen Âge l’autel bâti au-dessus de ses reliques, ainsi que la chapelle ou la crypte enfermant l’ensemble (Source : Article Confessio, Wikipedia).

[3William M. Daly, op. cit., p. 56.

[4L’idée de présenter le rôle des carolingiens ainsi que la conquête de la Sicile par les Arabes nous vient d’un article de Sandro Magister, Guerra santa. Quell’anno in cui i musulmani presero Roma, 5 janvier 2006.

[5William M. Daly, op. cit., p. 55-56.

[6William M. Daly, op. cit., p. 57.

[7Tommi P. Lankila, The Saracen Raid of Rome in 846 : An Example of Maritime Ghazw. In Sylvia Akar ; Jaakko Hämeen-Anttila ; Inka Nokso-Koivisto. Travelling through Time : Essays in honour of Kaj Öhrnberg. Studia Orientalia, vol. 114, 2013. p.96.

[8Tommi P. Lankila, op. cit., p. 117.

[9Dans la poésie arabe, les chameaux sont connus comme des « vaisseaux du désert », mais pour les pillages maritimes, les maraudeurs eurent à utiliser ce que Lankila (Tommi P. Lankila, op. cit., p. 94) appelle des « chameaux de la mer ».

[10BOUGARD F., PANI ERMINI L. 2001, Leopolis-Castrum Centumcellae. Cencelle : trois ans de recherches archéologiques, in Castrum 7 : Zones côtières littorales dans le monde Méditerranéen au Moyen Âge : défense, peuplement, mise en valeur, p. 129.

[11Barbara M. Kreutz, Before the Normans : Southern Italy in the Ninth and Tenth Centuries, University of Pennsylvania Press, 1991, p.25.

[12Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, The Surviving Remains of the Leonine Wall, Papers of the British School at Rome, Vol. 47 (1979), p. 31 ; Barbara M. Kreutz, op. cit., p.26 ; Tommi P. Lankila, op. cit., p.101-102.

[13Tommi P. Lankila, op. cit., p.96.

[14Tommi P. Lankila, op. cit., p.97-99.

[15Barbara M. Kreutz, op. cit., p.26 ; Tommi P. Lankila, op. cit., p.100.

[16Tommi P. Lankila, op. cit., p.101.

[17Barbara M. Kreutz, op. cit., p.26.

[18Tommi P. Lankila, op. cit., p.102.

[19Barbara M. Kreutz, op. cit., p.26 ; Tommi P. Lankila, op. cit., p.103.

[20Peter Partner, God of Battles : Holy Wars of Christianity and Islam, Princeton University Press, 1997, p.56-57.

[21Tommi P. Lankila, op. cit., p.93-94, 105.

[22Tommi P. Lankila, op. cit., p.103.

[23Tommi P. Lankila, op. cit., p.105.

[24Tommi P. Lankila, op. cit., p.113, 116.

[25Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[26Barbara M. Kreutz, op. cit., p.26-27.

[27Peter Partner, op. cit., p.56-57.

[28Barbara M. Kreutz, op. cit., p.28.

[29Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[30Barbara M. Kreutz, op. cit., p.27-28.

[31Procopius, iii, 320-1, De Bello Gothico ii 4 ; Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31, note n°3.

[32Tommi P. Lankila, op. cit., p.105, 108, 110-111.

[33Tommi P. Lankila, op. cit., p.109-110.

[34Peter Partner, op. cit., p.56.

[35Peter Partner, op. cit., p.57.

[36Peter Partner, op. cit., p.57.

[37Tommi P. Lankila, op. cit., p.93.

[38Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[39Barbara M. Kreutz, op. cit., p.27-28 ; Tommi P. Lankila, op. cit., p.114. ; Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[40Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[41Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[42Tommi P. Lankila, op. cit., p.93.

[43Mgr Louis-Marie-Olivier Duchesne, Le Liber pontificalis ; texte, introduction et commentaire, Volume 2, 1892, p.123 ; Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.33.

[44Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[45Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.33, 36.

[46Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.33.

[47Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.35.

[48Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.35.

[49Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.31.

[50Mgr Louis-Marie-Olivier Duchesne, op. cit., p.124-125 ; Sheila Gibson and Bryan Ward-Perkins, op. cit., p.33.

[51Barbara M. Kreutz, op. cit., p.28 ; Tommi P. Lankila, op. cit., p.114.

[52Tommi P. Lankila, op. cit., p.114.

[53Tommi P. Lankila, op. cit., p.115.

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