[CONFÉRENCE] Tugdual Derville à Angers pour l’écologie humaine

La conférence se tenait à l’Université Catholique de l’Ouest, dont le recteur Dominique Vermersch a tenu en préambule à exprimer son profond contentement de pouvoir librement recevoir des personnalités comme Tugdual Derville. Est également intervenu M. le curé de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers, Bruno Le Pivain.

C’est un amphithéâtre comble qui a accueilli Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, venu pour nous parler d’humanité, d’amour, de paix. Figure de proue des mobilisations pour la famille qui ont ponctué et ponctueront encore, selon lui (et selon nous), le paysage politique et social français, il nous appelle à l’engagement.

« Ressaisir que que notre histoire est une belle histoire non-violente. »

C’est un message de paix qu’est venu nous apporter Tugdual. Une paix profondément enracinée dans la nature humaine, qui doit orienter nos engagements, notre recherche du bien de tous, notre volonté de plus de dignité. Une paix qui implique une vraie détermination. Tugdual Derville nous parle avec raison, discernement, non pas comme un politicien qui aurait revu ses fiches, mais comme un homme qui aime ce qu’il défend parce qu’il s’enracine dans l’intime vérité de l’homme.

L’écologie humaine, nous dit-il, c’est prendre soin des autres. C’est voir en l’autre un frère et pas une variable d’ajustement, lutter contre une technocratie qui ne voit pas dans l’homme un individu à aimer mais un rouage de la grande entreprise mondiale.

« Cinq valeurs : unité, diversité, créativité, audace, ténacité. »

Tugdual rappelle à tous que nos mobilisations recouvrent toutes les strates de la société française. Qu’il ne s’agit pas d’un débat à l’attention exclusivement des uns ou des autres, mais de toutes les âmes de bonne volonté. Il raconte ce qu’il voit, en tête des nombreux cortèges auquel il a participé. Des hommes, des femmes, des enfants, pacifiques, issus de toutes classes, d’origines et de religions diverses.
« Est-ce que l’humanité n’est pas en train de scier la branche sur laquelle elle est assise ? » demande-t-il.
Il mentionne Camel Bechikh, président de Fils de France, qui a rappelé que nos marches n’étaient rien de moins que la matrice chrétienne en mouvement. Un mouvement qui va nécessairement nous conduire jusque dans les retranchements des ubuesques projets de nos adversaires. Tugdual nous met en garde contre la transhumanie qui voudrait créer un homme déifié aux capacités infinies. Il pointe du doigt les dangers de l’antispécisme, dont un des théoriciens, Peter Singer, voudrait placer la dignité animale au même rang que la dignité humaine. Autant de thématiques terrifiantes sujettes à controverse sur lesquels il faudra nous former afin de les endiguer.

« L’idéologie libérale-libertaire nous a conduit à la loi Taubira. »

Visionnaire aux références riches et soutenues, il voit l’embryon soumis à des recherches comme instrument du scientisme, victime expiatoire du fantasme prométhéen.
Concluant son intervention, il salue « l’élan de désembourgeoisement » des consciences, toujours plus aptes à se manifester sur les pavés, sur les réseaux sociaux, partout dans la cité, en ayant toujours à l’esprit que notre engagement doit se dissocier des partis car notre lutte, profondément métapolitique, doit dépasser tous les clivages.

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