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Obéir ou assentir ? Entretien avec le père Aubry sur l’assentiment au magistère

Maître des novices de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, le père Augustin-Marie Aubry est titulaire d’une licence de philosophie et d’une licence canonique de théologie. Il a publié en 2015 Obéir ou assentir ? De la « soumission religieuse » au magistère simplement authentique aux éditions Desclée de Brouwer. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir.

R&N : Pouvez-vous définir pour nos lecteurs les termes de « soumission religieuse » et de « magistère simplement authentique » ?

Père Aubry : Avant d’assommer vos lecteurs avec le marteau des définitions, je voudrais présenter le sujet qui nous occupe au moyen d’une image. Le thème général qui englobe notre réflexion est celui de la foi : la foi comme acte intérieur d’adhésion à la vérité révélée. Or, la foi théologale, qui unit à Dieu, a souvent été comparée par les théologiens au mariage, où deux personnes (un homme et une femme, je précise) se donnent l’un à l’autre de façon irrévocable. Une des caractéristiques de cette union est la fidélité. D’où l’analogie avec la foi surnaturelle, par laquelle l’esprit humain s’offre à la vérité venue d’en-haut. Si l’on accepte cette analogie entre la foi et le mariage, alors on peut dire que la « soumission religieuse » est à la foi théologale ce que les fiançailles sont au mariage. En effet, la « soumission religieuse » : 1° ne se comprend que dans son rapport à la foi théologale ; 2° se différencie de la foi théologale, dans la mesure où la foi est un engagement définitif, tandis que la « soumission religieuse » désigne, à l’instar des fiançailles qui peuvent être rompues, un degré inférieur d’adhésion de l’esprit.

Cela posé, passons aux définitions. « Authentique » signifie ici : en témoin « véritable » de l’enseignement du Christ. Le « magistère authentique » désigne l’enseignement de ceux qui ont reçu la charge de transmettre le dépôt de la foi, pape et évêques. À l’intérieur de ce magistère authentique, on distingue entre ce qui est ou ce qui n’est pas garanti par l’infaillibilité. À côté du magistère authentique infaillible, on aura donc un « magistère simplement authentique », à savoir un véritable enseignement du magistère de l’Eglise (pape et évêques), mais non garanti par l’infaillibilité. Quant à la « soumission religieuse » (ou assentiment religieux), elle désigne chez le fidèle catholique l’acte intérieur correspondant au « magistère simplement authentique ». Pour reprendre notre distinction initiale, la foi adhère à l’enseignement authentique infaillible. La « soumission religieuse » adhère au « magistère simplement authentique ».

R&N : En quoi cette « soumission religieuse » au « magistère simplement authentique » se distingue-t-elle de l’obéissance au magistère infaillible ?

Père Aubry : Votre question me permet de préciser d’emblée un point important. Dans le travail que je propose au lecteur, je m’efforce de distinguer nettement deux actes intérieurs ou spirituels, l’obéissance et l’assentiment. L’alternative est si importante, dans mon travail, qu’elle constitue le titre de l’ouvrage (« Obéir ou assentir ? ») en même temps que la problématique principale. L’alternative est la suivante : face à une doctrine proposée par le magistère, la juste attitude de la part du fidèle est-elle d’obéir ou d’assentir ? Classiquement, l’obéissance désigne un acte de la volonté, tandis que l’assentiment relève de l’intelligence. La problématique est donc : le magistère, quand il propose une doctrine, requiert-il de la part du fidèle une obéissance, comme si son enseignement était un ordre, un commandement ; ou bien une adhésion intellectuelle, devant la manifestation d’une vérité ? Tout au long de mon travail, je m’efforce de prouver que le magistère a pour mission d’enseigner la vérité et qu’en retour il attend du fidèle une adhésion de l’intelligence. Cette distinction se fonde, entre autre, sur le fait que la fonction magistérielle de l’Église est distincte de son pouvoir de juridiction, par lequel l’Église guide les fidèles. Dans cette perspective, l’expression « obéissance au magistère infaillible » s’oppose à la thèse que je défends. De mon point de vue, il faudrait dire : « adhésion au magistère infaillible ».

Quelle différence alors, demandez-vous, entre l’adhésion au magistère simplement authentique et l’adhésion au magistère infaillible ? L’adhésion au magistère infaillible sera certaine, tandis que l’adhésion au magistère simplement authentique sera probable. La distinction entre adhésion certaine et adhésion probable est le cœur de l’argument que je développe dans mon ouvrage. C’est la reprise d’un thème de théologie morale, bien connu des auteurs médiévaux, mais qui s’est perdu peu à peu, notamment sous l’influence des « systèmes moraux » (probabilisme, équiprobabilisme, probabiliorisme), qui ont repris le mot « probable », mais en en transformant radicalement la signification. Pour retrouver le sens réaliste de la probabilité, il faut avant tout se souvenir que, pour la philosophie traditionnelle, « probable » signifie d’abord « digne d’être approuvé » (sens objectif), avant de signifier « approuvé par tel ou tel » (sens subjectif).

À un enseignement du magistère infaillible, l’intelligence du fidèle répond par l’adhésion certaine de l’intelligence motivée par la vertu théologale de foi ; l’erreur est absolument exclue d’un tel jugement. Dans un enseignement du magistère simplement authentique, les motifs qui causent chez les fidèles l’adhésion certaine ne sont pas présents. Mais il y a un motif suffisant pour causer une adhésion probable.

Dans le cas de l’adhésion probable, l’intelligence n’exclut pas la possibilité d’une erreur. Mais à raison de la qualité du témoin et de divers signes perçus par l’intelligence, l’intelligence adhère complètement, tout en réservant la possibilité d’une erreur. Cette attitude de l’intelligence face à la vérité est une des plus courantes qui soit, dans l’ordre intellectuel comme dans l’ordre pratique. Dans l’ordre théorique, l’élève ou l’étudiant qui débute l’apprentissage d’une matière fait confiance au professeur et reçoit de lui les premiers rudiments. Dans l’ordre pratique, la plus grande partie des actes humains se fondent sur des jugements probables (ma voiture ne va pas exploser quand je vais mettre la clef dans le contact, le pilote de l’avion connaît son métier, etc.). Dans mon travail, j’exploite cette attitude particulière de l’intelligence humaine, le jugement probable, pour l’appliquer par analogie au cas de l’adhésion à un enseignement magistériel.

La différence entre l’adhésion probable et l’adhésion certaine est bien illustrée par le rapport entre les fiançailles (la déclaration d’intention implique l’hypothèse de la rupture) et le mariage (la promesse est irrévocable).

R&N : La « soumission religieuse » est-elle la même tant pour les simples fidèles que pour les religieux ?

Père Aubry : Si on entend par « religieux » celui qui est lié par le vœu des conseils évangéliques (de pauvreté, chasteté et obéissance), alors l’état qu’il a embrassé n’implique rien de spécifique par rapport à cet acte intérieur d’adhésion au magistère simplement authentique. Le religieux a de soi, dans l’ordre disciplinaire, des obligations plus grandes vis-à-vis de l’autorité de l’Église que le simple fidèle. Mais encore une fois, quand on parle de « soumission religieuse », on parle d’un acte intérieur relatif à l’enseignement d’une doctrine par le magistère de l’Église. Par rapport à cet enseignement, tous les fidèles, religieux ou non, sont dans la même situation.

Votre question me permet de soulever un point intéressant. Quel est le sens de « religieux » dans l’expression « soumission religieuse » (ou « assentiment religieux ») ? L’interprétation moderne (Mgr U. Betti, 1989 ; Mgr F. Ocariz, 2011) souligne le fait que l’adhésion au magistère ne se fonde pas sur des motifs d’ordre purement rationnel. La soumission est « religieuse » dans le sens où elle va au-delà de la simple raison. La distinction mise en œuvre est celle entre les deux ordres de la foi et de la raison. L’enquête historique montre que le sens de l’expression chez les auteurs du XIXe siècle est autre, sans être contradictoire. Chez un Franzelin par exemple, qui a écrit de copieuses dissertations sur le sujet qui nous occupe, l’assentiment est dit « religieux », pour le distinguer de l’assentiment de « foi divine », dont le motif formel est « Dieu lui-même se révélant » (l’Église n’étant que condition de présentation de la vérité révélée). Dans mon livre, tenant compte de ces deux sens distincts, je tirais la conclusion suivante : « Il nous semble que le « religiosus » de l’assentiment fut introduit plutôt dans le sens de la distinction foi/religion que dans le sens de la distinction foi/raison. Le premier sens [Franzelin] insiste sur le fait qu’on donne son adhésion à une réalité créée, le magistère de l’Église, et non incréée, Dieu. Le second [les modernes] insiste sur le fait que ce magistère est divinement institué et n’est pas une institution purement humaine. Ce glissement, qui n’est pas illégitime, souligne très clairement selon nous la situation mixte de ce « magistère simplement authentique » quand il requiert notre « soumission religieuse » : soit on insiste sur son caractère créé (et donc distinct de la lumière incréée qu’est Dieu), soit on insiste sur sa situation spéciale vis-à-vis de Dieu (l’assistance divine lui donne une compétence à laquelle nulle instance humaine ne peut se mesurer). » (Obéir ou assentir ?, p. 162).

R&N : Vous soulignez le développement récent, tant pratique que théorique, de la doctrine de la « soumission religieuse ». Pourquoi avons-nous assisté à un tel développement ?

Père Aubry : Deux faits ont joué en faveur du développement de la « soumission religieuse ». D’abord, la définition de l’infaillibilité pontificale : en effet, une fois défini ce qui dans l’enseignement du pontife romain est garanti par l’infaillibilité, une nouvelle question se pose : quel est le statut de l’enseignement pontifical non infaillible ?

Dans le même temps, le discours pontifical s’est développé de façon exponentielle. Les papes, pour des raisons liées entre autre à la disparition du système de la chrétienté, se sont de plus en plus exprimés publiquement sur des points de doctrine. Ils l’ont fait par le moyen des encycliques. À partir du XIXe siècle (Grégoire XVI), leur nombre a considérablement augmenté. À l’évidence, l’enseignement de ces encycliques – qui peut contenir des enseignements infaillibles – ne relève pas toujours du plus haut niveau d’engagement du magistère. La question se pose alors : comment les fidèles doivent-ils recevoir cet enseignement ?

Le développement de la doctrine de la « soumission religieuse », dans la période qui court entre les deux conciles du Vatican, cherche à résoudre ce problème nouveau : c’est l’objet de notre chapitre I. Cette doctrine sera ensuite précisée dans les textes postérieurs à la constitution dogmatique Lumen gentium (1965) : nous étudions ces apports dans notre chapitre II.

R&N : Il n’est pas impossible que le magistère simplement authentique contienne cependant des erreurs. Comment continuer à apporter son assentiment à une proposition où l’évidence d’une erreur est claire pour le fidèle ?

Père Aubry : Mais jamais on ne peut adhérer à une proposition dont on a l’évidence qu’elle est fausse ! Ne sommes-nous pas les disciples de Celui qui a révélé sa mission au procurateur Pilate en disant : « Je ne suis pas venu dans le monde pour autre chose que pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37). La révélation est là pour enrichir notre intelligence de connaissance vraie, et non de fables ! La révélation est là pour préparer nos esprits à la bienheureuse union de la vision béatifique, où nous verrons face à face Celui qui est la Vérité même. Modestement, c’est cette sainteté de l’intelligence que je veux défendre dans mon travail. Si un enseignement du « magistère simplement authentique » s’avérait contenir des erreurs, il faudrait n’y point adhérer.

Une autre question est de savoir comment, si je suis convaincu d’une telle fausseté, je puis intervenir auprès de l’autorité magistérielle pour faire valoir le point de vue que j’estime plus conforme à la vérité. Faut-il se taire et attendre ? Faut-il multiplier les arrogantes déclarations publiques ? Entre ces deux extrêmes, il y a place, me semble-t-il, pour un débat sur les questions litigieuses. Deux points, entre autres, sont à prendre en compte : 1° ai-je qualité et/ou compétence pour intervenir sur le sujet ? 2° quelle publicité dois-je donner à cette recherche de la vérité ? Il paraît plus conforme aux règles d’un sain débat de ne pas prendre l’opinion publique comme otage dans un échange doctrinal entre théologiens et magistère. Les questions ou demandes d’éclaircissements se feront donc en privé, ou le cas échéant respectueusement dans des revues de niveau scientifique. Si l’autorité ne répond pas, alors il peut y avoir danger plus grand que le scandale d’un débat public et il peut être légitime de faire connaître les termes du débat.

R&N : Prenons un exemple concret. Un groupe de 45 théologiens a remis au Cardinal Sodano, Doyen du Sacré Collège, une critique de l’Exhortation apostolique Amoris Lætitia. Un tel acte est-il en opposition avec une « soumission religieuse de la volonté et de l’intelligence » ?

Père Aubry : Il y aurait beaucoup à dire sur l’exemple concret que vous prenez. Et tout d’abord quant à sa nature doctrinale ou non. Posons, par hypothèse, que certaines affirmations de l’exhortation appellent chez le fidèle l’acte de « soumission religieuse ».

En l’occurrence, le travail des « 45 » a consisté à comparer certaines affirmations d’Amoris Lætitia avec l’enseignement traditionnel de l’Église, en signalant les ambiguïtés possibles. Ce travail est évidemment celui qu’on attend d’un théologien, dont l’office est de mettre en lumière le donné révélé, mais aussi de défendre la foi contre les erreurs. Si une affirmation ouvre la porte à un sens faux, il est légitime que le théologien le signale. En cela, il ne fait que son travail et ne manque en rien à la prestation de la « soumission religieuse ». En effet, le magistère propose un enseignement pour éclairer les esprits, non pour les jeter dans la confusion.

R&N : Plus largement, comment conjuguer la « soumission religieuse » avec le débat théologique et doctrinal ?

Père Aubry : Le magistère lui-même s’est prononcé et a exprimé de manière claire la feuille de route du théologien. Ce document est un de ceux qui expriment la doctrine la plus aboutie concernant la « soumission religieuse ». Il est vraiment dommageable qu’on ne tienne pas plus compte de cette mise en place. Il s’agit d’une Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, datée du 24 mai 1990, qui s’intitule Donum Veritatis (sur la vocation ecclésiale du théologien). Je cite le n° 30 de cette instruction : « Si, en dépit d’efforts loyaux, les difficultés persistent, c’est un devoir pour le théologien de faire connaître aux autorités magistérielles les problèmes que soulève un enseignement en lui-même, dans les justifications qui en sont proposées ou encore dans la manière selon laquelle il est présenté. Il le fera dans un esprit évangélique, avec le désir profond de résoudre les difficultés. Ses objections pourront alors contribuer à un réel progrès, en stimulant le Magistère à proposer l’enseignement de l’Église d’une manière plus approfondie et mieux argumentée. »

R&N : On pense généralement à l’enseignement du Pape. Dans quelle mesure l’enseignement des évêques est-il concerné par cette obéissance des fidèles au magistère ?

Père Aubry : Oui, à l’évidence, la soumission religieuse est requise envers l’enseignement des évêques. Ils sont les « hérauts de la foi », les « docteurs authentiques ». Voici comment s’exprime la constitution Lumen gentium, au n° 25 : « Les évêques qui enseignent en communion avec le Pontife romain ont droit, de la part de tous, au respect qui convient à des témoins de la vérité divine et catholique ; les fidèles doivent s’attacher à la pensée que leurs évêques expriment, au nom du Christ, en matière de foi et de mœurs, et ils doivent lui donner l’assentiment religieux de leur esprit. »

Notez bien, à nouveau, qu’il ne s’agit pas ici d’obéissance, mais d’assentiment (ou adhésion). Il y a, par ailleurs, une obéissance vis-à-vis des chefs de l’Église. Mais ici, il s’agit d’une communication de doctrine. Ce passage de Lumen gentium est très important. On y rappelle notamment que, parmi les charges de l’évêque, la première consiste dans la prédication de l’Évangile. Les évêques doivent, poursuit le texte, « faire fructifier la foi, attentifs à écarter toutes les erreurs qui menacent leur troupeau » (cf. 2 Tm 4, 1-4).

R&N : Cette soumission au magistère n’empêche cependant pas le relativisme. Il semble possible d’accepter l’autorité du magistère tout en lui faisant dire autre chose, en lui faisant dire ce que l’on veut. Comment éviter finalement que le développement de la soumission religieuse ne s’évanouisse dans une pluralité des interprétations ?

Père Aubry : Comment éviter la pluralité des interprétations ? La pluralité des interprétations a deux sources : l’ambiguïté possible du texte, la volonté d’y lire autre chose que son sens obvie. En Lumen gentium 25, il est dit que l’adhésion de l’esprit du fidèle – la soumission religieuse –doit être sincère, « en conformité à ce que [le souverain pontife] manifeste de sa pensée et de sa volonté et que l’on peut déduire en particulier du caractère des documents, ou de l’insistance à proposer une certaine doctrine, ou de la manière même de s’exprimer. » En un mot, il s’agit – tout simplement – de lire le texte selon l’intention de l’auteur.

La réponse paraît donc assez simple en soi, même si concrètement les choses sont plus complexes : la clarté de l’enseignement devrait suffire à écarter ce que vous appelez « relativisme ». Contre la pluralité des interprétations, le « magistère simplement authentique », quand il se présente de façon normative quoique non infaillible, a précisément pour but d’orienter les intelligences, voire d’arrêter une discussion en tranchant un point de doctrine. Mais l’expérience de l’histoire de la pensée montre qu’il est difficile d’éviter toute variété dans les interprétations : soit que la pensée soit riche et complexe, soit que ceux qui la reçoivent n’aient pas la formation doctrinale ou la rectification morale requise pour en tirer profit. Aucun professeur ne peut suppléer à l’ignorance des fondements ni à l’indocilité ou à la paresse (voire à la mauvaise foi) de ses élèves…

Pour conclure, il me paraît plus conforme à la noblesse de la pensée et de l’agir chrétiens d’accepter et d’assumer un désaccord, avec la part de croix (personnelle et ecclésiale) que cette position implique, plutôt que de vouloir à tout prix – au prix de la vérité ! – « sauver les apparences » en faisant dire à un texte ce qu’il ne dit pas.

Augustin-Marie Aubry (fsvf), Obéir ou assentir ? De la « soumission religieuse » au magistère simplement authentique, Paris, DDB, 2015, 374 pages.

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