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Pour ce seul en scène, Maxime d’Aboville est comédien et réalisateur de la pièce. En est-il l’auteur ? Oui, mais le duc de Saint-Simon, Hugo, Dumas ou encore Michelet ont contribué à la genèse du texte, car c’est en puisant dans les riches écrits de ces auteurs que Maxime d’Aboville donne à voir sa théâtrale histoire de France.
Accompagné d’une carte de France soigneusement fixée à un chevalet, l’instituteur est habillé d’une blouse et d’un pantalon gris assorti au veston. Les talons de ses mocassins vernis claquent sur le parquet et réveillent les endormis du fond de la classe. Sa baguette en bois fend l’air et pourrait bien retomber sur vos doigts si vous ne savez pas nommer les Trois-Evêchés sous l’Ancien-Régime. La réponse ne se fait pas attendre : Metz, Toul et Verdun. Cet instituteur de la Troisième République nous rappelle Joseph Pagnol dans La Gloire de Mon Père, sans l’accent marseillais.
Animé par cette volonté de transmettre l’histoire de ceux qui ont fait la grandeur de la France, il subjugue ses élèves. Le public est transporté dans un autre siècle. Celui de nos grands-parents, qui eux reçurent non pas des cours avec chapitre, mais bien des leçons d’histoire, que le professeur estimait être un roman national.
Pendant toute la représentation, Maxime d’Aboville dessine les frontières du Royaume de France au rythme des différentes alliances, ravive l’audace de Jeanne d’Arc, habite la bataille de Marignan et amuse avec les conquêtes territoriales - et amoureuses - des Rois de France. Avec lui, l’auditoire vibre au son du cor de la Chanson de Roland, s’émeut lors du sacre de Charles VII à Reims, tressaille pendant la Saint-Barthélemy, s’engage aux côtés des Mousquetaires et récite La Fontaine, Molière ou Rostand.
Maxime d’Aboville exalte avec panache et humilité l’âme française. Grâce à la complicité de Chateaubriand, Duruy, Bainville et d’autres, il magnifie la France et nous rappelle pourquoi nous devons l’aimer.
Parce que l’histoire de France ne peut se résumer en quelques phrases, Maxime d’Aboville fait le choix de proposer deux leçons. A vous de choisir la première – De l’an mil à Jeanne d’Arc – ou la seconde – De 1515 au Roi-Soleil (1715). Nous vous recommandons vivement les deux, car il est certain que vous vous laisserez happer par le prestige du jeu d’acteur et l’excellence de ces textes.
La facture romanesque offerte à ces leçons est un tel délice, qu’il serait souhaitable que les assassins de l’histoire de France, avec leur réforme du collège, y goûtent.
Ainsi, ils arrêteraient peut-être de la présenter comme des cours d’éducation civique et de morale républicaine, mais comme une épopée française et chrétienne.
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