Le Vatican cible d’Anonymous

Anonymous, groupe de libertaires informatiques, s’en prend à présent à l’Eglise. Après l’attaque de la semaine dernière, condamnant, je cite « l’obscurantisme de l’Eglise », et accusant l’Eglise d’avoir, je cite « une doctrine, une liturgie et des idées absurdes et anachroniques », de « viser le profit », et « d’avoir tué ses opposants dans le monde entier ». Comme le ridicule ne tue pas, ils ont cru bon de rajouter une référence au nazisme.

Mais si l’on s’arrête à la philosophie de cette organisation, il n’est pas difficile de comprendre leur haine de l’Eglise. "Nous ne pardonnons pas", disent-ils. C’est sûr que pour de telles personnes, penser qu’un Dieu d’amour puisse pardonner est inconcevable. Liberté absolue, veulent-ils. Oui, mais sans responsabilités ! Avançant masqués, ces individus se croient investis d’une mission qui trouve pour racines leur lâcheté et cette idéologie d’un partage total de données, alors que ces gens-là ne savent même pas quelle est la couleur du ciel. C’est uniquement la haine qui les anime, comme ils le disent eux mêmes : "Nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas".

Maintenant, cinq jours après la première attaque, ces pirates, décidément sans Foi ni loi, ont mis en ligne sur le site de radio Vatican les noms des journalistes et leurs mots de passe. Cette attaque a été revendiquée par cette véritable secte au motif que les ondes de Radio Vatican seraient cancérigènes… Quand la haine et le mensonge coïncident la santé publique, faut plus comprendre, faut prier... Notons au passage qu’Anonymous devrait cesser ses activités, les méfaits des ondes wifi ayant été démontrés par de nombreuses études.

Nous, chrétiens, montrons qu’en dépit de leur haine et de leurs mensonges, nous sommes capables de pardonner.

« Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Prolongez la discussion