[FEMEN] Le groupuscule devant les juges

Celles qui avaient notamment mimé un avortement sur l’autel de Sainte-Madeleine annonçant « Christmas is cancelled » (Noël est annulé) vont comparaître cette semaine devant la justice pour leurs actions blasphématoires commises en 2013. Elles sont d’abord inculpées pour dégradation en la cathédrale Notre-Dame de Paris le 12 février 2013 ; puis « exhibition sexuelle » à l’église Sainte-Madeleine le 20 décembre 2013.

Le groupuscule féministe, cherchant toujours à provoquer, ose s’estimer victime de la répression violence des agents de la cathédrale puisque l’une d’entre elles avait eu une dent cassée. Les surveillants ont évidement été poursuivis et encourent jusqu’à 1 500 euros d’amende !

Sur le fond, par la voix de leur avocat maître Michaël Ghnassia, les FEMEN « contestent tous les éléments d’infraction (…) et l’utilisation du droit pénal pour des actions uniquement politiques, même si celles-ci peuvent apparaître choquantes ou provocantes ». Ce premier considère par ailleurs comme disproportionnées les sept années d’emprisonnement et les 100.000 euros d’amende encourus par ses clientes, prévus si « la destruction, la dégradation ou la détérioration » porte sur « un édifice affecté au culte ».

Affaire à suivre, d’autant plus qu’au procès des Hommens qui étaient apparus torse nu sur le court central de Roland Garros en 2013, le parquet a requis le 24 juin, 12 à 18 mois de prison avec sursis et même 6 mois ferme pour l’un d’entre eux.

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