[CINÉMA] L’Apôtre : la conversion d’un musulman au Christ

Un sujet osé et hautement polémique nous est proposé en salle aujourd’hui. L’Apôtre raconte l’itinéraire d’un « apostat ». Akim, musulman habitant la région parisienne, est destiné à devenir imam comme son frère. Mais sa vie sera bouleversée lorsque le Christ se placera sur son chemin à deux reprises. Après un combat intérieur, il se décide enfin à confesser publiquement sa nouvelle foi à son entourage, déclenchant incompréhension et violence dans sa famille et sa communauté. Comme chacun le sait, l’apostasie est interdite par l’islam.

La rédaction vous engage vivement à aller voir ce film réalisé sans caricature grossière, évitant tout manichéisme. Financé avec moins de 50 000 euros, le CNC et les régions ont toujours refusé de subventionner cette œuvre. Anecdote amusante : la réalisatrice, Cheyenne-Marie Caron, a sollicité au culot l’aide des dix plus grandes fortunes de France. Huit mois après, elle avait récolté la totalité de son budget. Le nom du généreux mécène est tenu secret.

Malheureusement, l’Apôtre n’est visible que dans une salle à Paris, au Lincoln. Pour les non parisiens, vous pouvez pré-commander le DVD sur le site officiel de Cheyenne-Marie Caron.

Le film bénéficie d’excellentes critiques dans toute la presse (voir ici, ici, ici, ou encore là). En témoigne cet excellent papier dans le Monde (comme quoi, il arrive qu’ils soient touchés par la grâce) :

A noter également la bonne notoriété du film à l’international. L’Apôtre a obtenu le prix spécial de la fondation Capax Dei au festival Mirabile Dictu (Vatican, 2014). Il est également sélectionné au festival Rendez-vous du jeune cinéma français (Russie, 2014), au Festival du film franco-arabe (Jordanie, 2014) et au festival Braunschweig International film (Allemagne, 2014).

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