Ode à la jeunesse de France

En ces cinq premiers mois de l’année 2013, notre pays a changé de visage. En effet, le républicain décrépi, laïciste et socialiste, qui se morfondait dans un anticléricalisme profond des années trente, a laissé sa place à une jeunesse au regard passionné qui a suscité l’envie au français moyen, qui subissait depuis trop d’années, d’espérer à nouveau. Cette jeunesse chrétienne, qui ne se lassait de tendre l’autre joue, a aujourd’hui montré qu’elle en avait assez de se faire marcher dessus, et a voulu porter haut la flamme ardente qui n’a de cesse de brûler dans son cœur pour son Dieu et sa Patrie, afin de défendre la plus vieille institution du monde.

Cette face trop longtemps cachée du peuple, exaspérée de servir les idiots d’un capitalisme mondialisé et d’un libertarisme insolent, a décidé de lutter aujourd’hui pour une cause qui en valait la peine, donnant ainsi raison aux mayas qui prévoyaient la fin du monde en décembre 2012, ce ne fut certes pas la fin du monde, mais le début de la fin d’un monde qui se joue depuis trop longtemps des bons et loyaux sujets naïfs à souhait et abrutis par un système pourri.

Le réveil de cette jeunesse est le cri d’agonie de tout un peuple écrasé par le poids d’une démocratie utopique institué par une République nauséabonde. Le cri d’un peuple épris d’une liberté dérobée alors qu’on les endormait au son de la douce, mais oh combien cruelle, mélodie des Droits de l’Homme. Un chant qui n’est finalement rien, autre qu’une drogue de plus qui, pour quelques rêves pitoyables, sacrifie la liberté de tout un peuple sur un triste et sombre autel républicain frappé d’un compas. Mais aujourd’hui, ce peuple est en marche derrière cette jeunesse pour la reconquête d’un pays, avec toute son histoire et sa culture. pour une reconquête des cœurs. Afin que bientôt, ce pays soit doter du régime le plus légitime qui soit aux yeux de Dieu. Cette jeunesse au cœur de feu est finalement le fer de lance de l’espérance de tout un pays, elle est la frange d’or du nuage après l’orage, elle est le sain terreau où tombe la graine, elle est la braise ardente sous la cendre, elle est la béquille du vieillard qui se lève péniblement pour redevenir tel un jeune homme. Cette jeunesse, c’est La France, mais pas n’importe laquelle, la France de toujours !

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