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Louis, un saint pour la France

C’était un 25 août, en l’an de grâce 1270.

Sous les murs de l’antique Carthage, mourait un roi de France. Louis mourut comme il avait vécu : saintement. Des siècles après sa mort, il demeura un objet d’admiration et une source inépuisable d’inspiration pour tout homme de France, et tout spécialement pour ceux qui furent appelés à diriger la nation très chrétienne. Louis IX irradia longtemps la Patrie française de sa sainteté, et le peuple garda un souvenir aimant du souverain mort en croisade, sur les terres africaines.
Puis les élites, corrompues et échauffées par l’erreur moderniste, retournèrent le pays contre son Histoire. La monarchie n’était plus ; l’Eglise était piétinée. On avait promis au peuple la justice et le bonheur ; il n’y avait pas trouvé son compte.

Cela dure depuis maintenant plus de deux siècles. Tandis que la propagande du régime nous abreuve de prétendues « valeurs républicaines » et que toute référence au droit naturel est occultée en France, il est temps que le peuple français retrouve la mémoire.
Notre Histoire est un fil. Saint Louis en fut l’un des artisans les plus valeureux : débiteur de justice à l’égard du peuple, il tenait son pouvoir de Dieu. Toute sa vie il tenta de rendre à Dieu les bienfaits qu’Il lui avait accordés. Il partit en croisade et mourut de l’autre côté de la mer, loin au sud, un 25 août.

Aujourd’hui, puissent les Français se rappeler qu’un Saint dirigea leur nation ! Puissent-ils désirer la même Justice que celle qui animait le coeur de Saint Louis. Une Justice véritable, c’est-à-dire conforme au droit naturel et à la volonté de Dieu.
Puissent également nos compatriotes agir pour le redressement de leur nation bafouée, foulée aux pieds par des traitres et par l’étranger. La France doit retrouver sa mission de fille ainée de l’Eglise.

O Saint Louis, Roi-chevalier, monarque très chrétien, modèle de justice, veillez sur votre peuple !
Au mépris de votre vie, vous défendîtes l’honneur du Christ, donnez nous l’ardeur d’en faire autant !
Roi justicier, puissiez-vous servir d’exemple aux hommes qui dirigent ce bas-monde, afin que les lois de la Cité soient conformes aux commandements de Dieu,
En ces temps troublés, nous nous tournons vers vous,
Soyez le chemin de la France pour retrouver Jésus-Christ !

Ainsi soit-il.

Nous reproduisons ci-après quelques extraits du Testament du roi Saint Louis, à son fils Philippe (futur Philippe III le Hardi).

Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.

Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l’on te coupe les jambes et les bras et que l’on t’enlève la vie par le plus cruel martyre.

[...]

Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Eglise, et quand tu seras à l’église garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles. Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée, et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraison pendant que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ sera présent à la messe et puis aussi pendant un petit moment avant.

Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considèreras comme souffrant ou de cœur ou de corps , et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.

[...]

Aime le bien en autrui et hais le mal.

[...]

Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi, prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice. Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche, soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.

[...]

Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Eglise de Rome et à notre saint-père le pape, et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.

[...]

Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils, et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par sa grande miséricorde et par les prières et par les mérites de sa bienheureuse mère, la Vierge Marie, et des anges et des archanges, de tous les saints et de toutes les saintes, il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté, et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit servi et honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité, qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle, là où nous puissions le voir, aimer et louer sans fin, Amen.

A lui soit gloire, honneur et louange, qui est un Dieu avec le Père et le Saint-Esprit, sans commencement et sans fin . Amen.

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