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Avec la même régularité, chacun des quatre matchs (de coupe du monde de football) de l’Algérie s’est soldée par le même bilan en France. Bilan plus ou moins violent suivant le score final : confrontations avec la police, dégradations, incendies de voitures et interpellations.
La police fait ainsi état des bilans suivant :
On ne peut que remarquer que les politiciens et la presse se sont bien gardés de communiquer un bilan complet à l’échelle de la France en termes de voitures et de poubelles brulées et de mobilier urbain détruit. Un aperçu de ces divers « débordements » (puisque la presse les appelle ainsi...), fruit de la réinformation, peut tout de même être vu ici ou là.
Tout d’abord peu médiatisés lors du premier match, une première polémique leur a rapidement donné un fort écho médiatique. La presse, suite à un premier article du Monde a fait feu de tout bois, accusant l’extrême-droite de grossir l’ampleur des débordements et de tenter des les manipuler à des fins politiques.
On remarque avec amusement que Le Monde a été en quelques heures obligé de revoir sa polémique à la baisse. Suite à la publication du premier bilan des « débordements » du Match Algérie - Belgique, leur article initial a ainsi changé de titre passant de « Algérie-Belgique : quand l’extrême droite fait dans l’intox » à « Algérie-Belgique : les fausses photos de l’extrême droite » puis à « Algérie-Belgique : l’extrême droite fait dans l’intox à Barbès ».
Après le match Algérie - Corée du Sud, la presse s’est de nouveau attelée à tenter de décrédibiliser l’extrême-droite, prétextant la diffusion, une nouvelle fois, de faux débordements (un départ de feu d’une église lyonnaise). Il s’avèrera (fait que la presse nationale s’empressera de ne pas diffuser) qu’il y avait bien eu cette nuit là un départ de feu autour de l’église.
Rattrapés par leurs propres polémiques (l’attention étant alors focalisée sur la gravité ou non de ces débordements), la presse fut bien obligée de suivre avec attention les matchs suivants. De son coté, le ministère de l’intérieur réagit en augmentant, match après match, le dispositif policier en France pour atteindre 25 000 hommes lors des quarts de finale.
Les faits étant, au bout du 3e match de l’Algérie, difficilement dissimulables et contestables, les différents ministres prirent la parole.
L’un (Valls) pour dénoncer des « incidents insupportables », l’autre (Cazeneuve) pour condamner des « actes de casseurs isolés », tandis qu’un troisième (Désir) appelait à la « sérénité » tout en assurant que les casseurs étaient « extrêmement minoritaires ».
Se faisant, ils souhaitaient ne pas laisser le champ libre aux différents responsables du Front National ou du Bloc Identitaire qui dénonçaient ces troubles à l’ordre public depuis déjà plusieurs jours.
Indépendamment du jeu politique auxquels participent ces différents partis, il est bien sûr évident que ces dégradations et ces violences, quels que soient leurs auteurs, sont condamnables et doivent être sévèrement punis.
Sans rentrer dans la question de savoir si ces violences sont le fait des supporters algériens eux-mêmes ou d’une minorité indépendante de ceux-ci, la profusion des manifestations de joie festives et des drapeaux algériens dans les rues françaises interpelle.
Admettons un instant qu’il n’y ait eu aucun dérapage, aucune violence, suite à ces matchs. Imaginons que les seuls évènements qui aient suivi soient ces cortèges bruyants de voitures et ces foules fêtant à grands renforts de drapeaux et de pétards la victoire de leur équipe.
Comment ne pas remarquer qu’il y a eu ces dernières semaines plus de drapeaux algériens dans les rues françaises les soirs de matchs de l’Algérie que de drapeaux français les soirs de matchs de l’équipe de France ? Comment ne pas se demander comment et surtout pourquoi ces supporters de l’équipe d’Algérie vivant en France, sont plus nombreux à sortir pour soutenir une équipe étrangère que l’équipe du pays ou ils vivent, l’équipe française ?
Comme le dénonce Ivan Rioufol, ces élans de patriotisme algérien en France marquent l’échec de leur assimilation. « Si l’assimilation fonctionnait, ces jeunes seraient descendus dans les rues pour fêter la victoire de la France ! Nous assistons aujourd’hui à un phénomène de communautarisation de la société française, à sa fragmentation, à son éclatement ».
Au lieu de s’attendrir bêtement sur ces scènes de liesse comme le fait la presse, il est bien plus urgent de dresser un bilan. Et ce bilan est catastrophique : contrairement à ce que continue de nous marteler la gauche, il y a bel et bien un problème de « vivre-ensemble » dans notre pays.
Voyons-nous la scission qui est en train de s’opérer entre ces différentes populations vivant en France ?
La question se pose : que faire de ces gens-là ? Pouvons nous encore les intégrer ? Faut-il renoncer et accepter ce communautarisme qui s’est installé en France ? Ou faut-il les pousser à rentrer chez eux, dans ces pays dont ils sont si fiers ?
Quelle solution ? L’assimilation, le communautarisme ou la remigration ?
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