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Le christianisme donne une place centrale au corps ; comme nous le confesse le Credo : Dieu s’est fait chair, né d’une Vierge et, après Sa Passion, Il est ressuscité d’entre les morts. La théologie fait ainsi de l’Incarnation le centre de sa doctrine tandis que les écrits des Docteurs multiplient les métaphores « charnelles » à propos de la filiation spirituelle, qui unit le fidèle à son Église, et du mariage mystique, qui unit le Verbe à la nature créée [1]. Clairement, le christianisme est la religion incarnée par excellence, et cela se ressent encore quand on admire les motifs d’un vitrail, l’exécution d’une piéta ou un simple crucifix. Mieux encore : la liturgie et la prière vénèrent le corps du saint – à travers les reliques – et adorent le Corps du Christ – à travers l’Eucharistie. Ainsi, le lien entre la « matérialité » et le spirituel n’existe pas seulement comme médiation, mais aussi comme lieu d’une Présence [2] où peut s’exercer une influence divine [3]. Les manifestations corporelles liées à la sainteté sont également nombreuses : outre les guérisons miraculeuses, il y a cette fameuse « odeur » et cette beauté plastique qui caractérisent le corps du saint défunt [4]. Et il n’y a là rien de surprenant, puisque le saint a fait de son corps l’instrument d’une vie religieuse intense, de l’ascèse au martyre.
Pourtant, malgré cette importance donnée au corps, le froid semble régner dans les églises : les fidèles, en plus de se faire rares, ne s’y parlent plus. Cette langueur, que provoquent aussi bien la tiédeur des fidèles que les fadaises des curés, exige qu’on réintroduise de la chaleur dans les églises. On « fait Église » comme on « fait société », et face à la déréliction de la communauté catholique, il est urgent de susciter une fraternité franche, et une communion nouvelle. En somme, entretenir l’idée que nous ne sommes qu’un pour Dieu, parce que nous sommes de la même Foi et du même corps : celui du Crucifié. C’est seulement lorsque nous aurons acquis cet « esprit de corps » que nous aurons retrouvé l’ardeur suffisante pour affronter le monde. Et cet esprit n’est pas accessible sans une compréhension claire de ce qui fait que, par Son Corps, le Christ s’est donné à nous et nous a permis de Lui appartenir, afin que nous soyons un.
Le christianisme fait du corps du saint un modèle. Mais quand ce Corps est celui du Verbe, Il n’est plus seulement un modèle : Il est le modèle. Le Christ est en effet Celui qui, par Son Corps, nous a montré la voie du Salut : Ses paroles sont devenues des enseignements, Ses gestes des sacrements, et Son Corps une oblation. C’est en étant un exemple pour ses fidèles que le Christ a fait de Son corps un instrument de la salvation, la voie même de la Rédemption [5]. Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi [6]. Ce que l’on nomme Incarnation est précisément le mystère pour désigner cette individuation de Dieu s’unissant à la nature créée, qui Lui a permis d’être un homme parmi les hommes et d’attirer à Lui les âmes [7]. Le Corps du Christ devient ainsi la porte et le chemin qui mènent au Ciel, en tant qu’il est une médiation par laquelle nous pouvons accéder aux réalités supérieures [8]. A ce titre, il était tout à fait convenable que Dieu s’incarnât [9], et que cette Incarnation fît l’objet d’une adoration [10]. Néanmoins, il serait profondément grave de ne considérer qu’une seule des deux natures du Christ, en affirmant par exemple qu’il fût une créature – ce qui est vrai du point de vue de son humanité – sans immédiatement préciser qu’il fût aussi véritablement Dieu [11]. En outre, les Pères et Docteurs insistent sur l’idée que la Passion fut l’acte de naissance de l’Eglise [12]. Et cette Passion fut une mort corporelle, car c’est l’homme, cet instrumentum Dei, qui mourut sur la Croix [13]. Et c’est par ce corps que nous fumes guéris [14], c’est par cette mort que nous fumes tous libérés [15].
C’est précisément cette conscience du rôle du corps dans l’histoire du salut qui poussa le catholicisme, plus que n’importe quelle autre religion chrétienne, à radicaliser cette identification au corps du Christ. Déjà par une ascèse et une vie de prières dont certains saints ont ressenti les effets jusque dans leur chair, comme l’apparition de stigmates. Ensuite par l’imitation de sa Passion, qui ne peut se faire que par un sacrifice du corps : c’est la voie qu’ont choisie les martyrs, et elle est la plus parfaite [16]. Les prières aux instruments de la Passion, ainsi qu’aux « cinq plaies » du Christ furent, tout au long des époques médiévale et moderne, des prières extrêmement répandues et encore aujourd’hui publiées dans les Missels [17].
Mais cette identification au Christ ne peut s’avérer complète que par la communion avec et dans son Corps. En effet, la Transsubstantiation nous assure que l’hostie consacrée, présente à l’autel, est véritablement le « Corpus Domini ». Le sacrement de l’Eucharistie est ainsi à l’origine d’une doctrine de l’in-corporation au fondement même de l’Eglise, car qui incorpore le Christ par la communion est incorporé dans Son Corps [18]. Le Seigneur nous dit lui-même : Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui [19].
Ce paradoxe est caractéristique d’une ecclésiologie « eucharistique » qui remonte à saint Augustin [20] et par laquelle nous devons entretenir en nous l’idée d’un « esprit de corps » et désirer ardemment en être [21]. Car non seulement le sacrement eucharistique représente l’Eglise en son aspect « communionel » et sacrificiel, mais surtout elle réalise l’Église par sa réception [22]. Le Canon de la messe fait lui aussi ce lien puisqu’il rappelle que le Sacrifice est offert d’abord à Dieu, puis à l’Eglise catholique dans toute sa personne [23]. Clairement, c’est par le Corps du Christ que s’accomplit le mystère ecclésial de l’unité, comme le rappelle le premier canon du IVᵉ Concile de Latran, qui est aussi celui qui établit la Transsubstantiation [24].
[1] Cette idée du « mariage mystique » fut considérablement développée par saint Bernard de Clairvaux. On peut aussi rappeler l’épisode de la lactation de saint Bernard, qui reçut le lait des seins de la Vierge Marie, ce qui constitue un autre symbole corporel fort.
[2] On peut se référer, pour l’époque médiévale, à l’ouvra de Caroline Bynum : Christian materiality : an essay on religion in Late Medieval Europe, New York, Zone Books, 2011, 408 p.
[3] Outre évidemment le cas de l’Eucharistie, il y a aussi le cas miraculeux de ces « objets » qui se transforment ou s’animent de manifestations semblables à celles qui d’êtres vivants : les icônes qui pleurent, les statues qui saignent etc.
[4] De nombreux exemples se trouvent, pour la période médiévale, dans l’ouvrage monumental de M. Roch, L’intelligence d’un sens. Odeurs miraculeuses et odorat dans l’Occident du haut Moyen-Âge (Ve-VIIIe s.), Brepols, 2009
[5] Le Corps du Christ fut en effet un instrument de la divinité pour accomplir ses desseins ; saint Thomas d’Aquin dit ainsi : « 1. Le Christ n’a pas souffert en tant que Dieu ; cependant Sa chair a été l’instrument (instrumentum) de Sa divinité. De ce fait Sa Passion a eu, comme on vient de le dire, la vertu divine de remettre les péchés. 2. La Passion du Christ est corporelle ; cependant Elle reçoit une vertu spirituelle de la divinité à laquelle Sa chair a été unie comme instrument. Par cette vertu la passion du Christ est cause de la rémission des péchés. » Somme théologique, IIIa Pars, Q.49, art.1.
[6] Ego sum Via et Veritas et Vita. Nemo venit ad Patrem nisi per me . Jean 14, 6-14
[7] « Ce que la doctrine thomiste de l’individuation a pour objet d’expliquer, c’est l’individuation même, et rien d’autre. De ce qu’il n’y aurait pas d’individus s’il n’y avait pas de corps humains, il ne résulte aucunement que ce soit le corps qui confère à l’individu sa dignité ni même qui en définisse l’originalité. » E. Gilson, L’esprit de la philosophie médiévale, 1931, p. 205.
[8] « Par sa passion, le Christ nous a mérité l’entrée du royaume céleste et en a écarté l’obstacle, mais par son ascension, il nous a introduits dans la possession de ce royaume. "Il monte, frayant le chemin devant eux’’. » Somme théologique, IIIa Pars, Q. 49, art. 5, « Par la passion du Christ, la porte du ciel nous a-t-elle été ouverte ? » Sur l’idée d’une médiation du Christ comme échelle, on peut se référer au Christ-Maître de saint Bonaventure (édition Vrin).
[9] « Être unie à Dieu dans la personne ne convenait pas à la chair de l’homme selon la condition de sa nature, car cela était au-dessus de sa dignité. Cependant il convenait à Dieu, selon la transcendance infinie de sa bonté, de s’unir la chair pour le salut de l’homme. (…) Et c’est pourquoi il a pu être convenable que Dieu assume une nature créée, changeante, corporelle et soumise au châtiment ; mais il n’aurait pas été convenable qu’il assume le mal du péché. » Somme théologique, IIIa pars, Q. 1., art. 1, « Convenait-il à Dieu de s’incarner ? »
[10] Cf. Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, IIIa Pars, Q. 25, art. 2, « Article 2 — Doit-on adorer la chair du Christ d’une adoration de latrie ? ». « L’adoration de l’humanité du Christ peut donc être envisagée à un double point de vue. Premièrement, en tant qu’elle appartient à celui que l’on adore. Ainsi, adorer la chair du Christ n’est pas autre chose qu’adorer le Verbe de Dieu incarné, comme vénérer le vêtement du roi n’est pas autre chose que vénérer le roi qui le porte. De ce chef, l’adoration de l’humanité du Christ est une adoration de latrie. (…) Si bien que la même et unique personne du Christ est adorée d’une adoration de latrie à cause de sa divinité, et d’une adoration de dulie à cause de la perfection de son humanité. (…) L’adoration de latrie n’est pas rendue à l’humanité du Christ pour elle-même, mais pour la divinité à laquelle elle est unie et selon laquelle le Christ n’est pas inférieur au Père. »
[11] Saint Thomas insiste beaucoup sur ce point : « Le fait pour le Fils de Dieu d’avoir pris un véritable corps n’a diminué en rien sa dignité. Et c’est pourquoi S. Augustin déclare : " Il s’est anéanti lui-même en prenant la forme d’esclave, afin de devenir esclave ; mais il n’a pas perdu la plénitude de la forme de Dieu. " En effet, le Fils de Dieu n’a pas assumé un véritable corps en vue de devenir forme de ce corps ; cela est contraire à la simplicité et à la pureté divines ; car ce serait assumer un corps dans l’unité de la nature, ce qui est impossible, nous l’avons vu. Mais la distinction des natures étant sauve, le Fils de Dieu a assumé un corps dans l’unité de la personne. » IIIa Pars, Q. 5, art. 1, « Le Fils de Dieu devait-il assumer un corps véritable ? »
« C’est pourquoi nous ne devons pas dire d’une manière absolue que le Christ est une créature, ni qu’il est inférieur au Père ; il faut toujours ajouter cette réserve que le Christ est tel selon sa nature humaine. Quant aux choses qui, sans aucun doute possible, ne peuvent convenir à la personne divine en elle-même, nous pouvons les dire du Christ purement et simplement en raison de sa nature humaine ; c’est ainsi que nous affirmons sans autre précision que le Christ a souffert, est mort et a été enseveli. » IIIa Pars, Q. 16, art. 8
« Mais si le mot " homme " désigne la nature humaine, la proposition est vraie, car du point de vue de sa nature humaine, le Christ, nous l’avons dit, est une créature. » IIIa Pars, Q. 16, art. 10
[12] Saint Ambroise, In Lucam II, 87. PL 15, Col.1585. « C’est maintenant, dit saint Ambroise à propos du côté du Christ transpercé, qu’elle est fondée, maintenant qu’elle est formée, maintenant qu’elle est figurée, maintenant qu’elle est créée... C’est maintenant que la demeure spirituelle s’élève pour un sacerdoce saint. »
[13] « Or, s’il est mort, c’est en tant qu’homme et non en tant que Dieu. Aussi S. Augustin écrit-il : " Il faut exclure que le Christ ait subi la mort, comme s’il avait perdu la vie en tant qu’il est la vie elle-même ; s’il en était ainsi, la source de la vie aurait tari. Il a donc subi la mort en raison de la nature humaine qu’il avait prise spontanément. » IIIa Pars, Q. 50, art. 1, « Convenait-il au Christ de mourir ? »
« La mort du Christ a été corporelle ; mais ce corps a été l’instrument de la divinité qui lui était unie ; il agissait par sa vertu, même étant mort. » IIIa Pars, Q. 50, art. 6
[14] Un sermon de Jacques de Voragine affirme que le Christ a fait de sa chair un emplâtre, de son sang un collyre et de sa divinité un baume. Feria tertia sextae hebdomadae quadragesimae, Sermo II. Sermones aurei [ed. Figarol, 1874], t. I, p. 412.
[15] « Par sa passion le Christ nous a délivrés de nos péchés par mode de causalité : elle institue en effet la cause de notre libération, cause par laquelle peuvent être remis, à tout moment, n’importe quels péchés, présents ou futurs » III Pars, Q. 49, art. 1. « La mort du Christ a produit notre salut, en vertu de la divinité qui lui était unie, et non pas au seul titre de la mort. » Ibid., art. 6
[16] Somme théologique, II-IIae, Q. 124, art.3, « la perfection de l’acte du martyre ».
[17] Les « cinq plaies » du Christ renvoient à celle de Jean, 19 : celles des deux mains, des deux pieds et du flanc droit faite par le centurion Longin avec son javelot, pour constater sa mort. La première allusion au quinquepartitum vulnus se trouve chez Pierre Damien, mais la popularité de ces prières grandit vers la fin de l’époque médiévale. La plus célèbre est celle de saint Ignace de Loyola qui conclut ses Exercices spirituels, et que nous recopions ici : « Ame du Christ, sanctifie-moi. Corps du Christ, sauve-moi. Sang du Christ, enivre-moi. Eau du côté du Christ, lave-moi. Passion du Christ, fortifie-moi. O bon Jésus, exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois séparé de Toi. Contre l’ennemi perfide, défends-moi. A l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à Toi. Pour qu’avec tes saints je Te loue. Dans les siècles des siècles. Amen. » Il existe également des prières et une consécration « aux Saintes Plaies »
[18] « Qui incorpore est mangé, et qui mange est incorporé » dit Innocent III dans un de ses sermons. Alibi quod manducatur, incorporatur ; et qui manducat, incorporat. Hic autem quod manducatur incorporat, et qui manducat incorporatur. Patrologie Latine, Col.867A.
[19] Jean 6, 56. C’est ce que d’aucuns ont appelé la « doctrine de la concomitance », à savoir que « la partie vaut le tout » à cause de la Présence. Par exemple, l’Eucharistie contient toute l’Église, tandis qu’une petite partie d’un corps de saint est vénéré comme le corps entier, d’où parfois la fragmentation indéfinie des reliques (comme la « Vraie croix »).
[20] « C’est en étant dans le corps du Christ, c’est-à-dire dans les structures dogmatiques et sacramentelles de l’Eglise catholique, qu’on vit de l’Esprit du Christ (Sermo 52, 4, 8 (PL 38, Col.357) ; 71, 19, 32 (Col.462-463). C’est pourquoi aussi le sacrement sensible de la table du Seigneur, la communion au corps et au sang du Christ sont, pour les fidèles, le moyen de devenir eux-mêmes ce qu’ils célèbrent, le corps du Christ. » Y. Congar, L’Eglise, Cerf, p. 13.
[21] « Si vous êtes le corps du Christ et ses membres, c’est votre sacrement qui est placé sur la table du Seigneur, vous recevez votre sacrement. Vous répondez "Amen" ("oui, c’est vrai !") à ce que vous recevez, et vous y souscrivez en répondant. Tu entends ce mot : "le Corps du Christ" et tu réponds : "Amen". Sois donc un membre du Christ pour que soit vrai ton Amen ! » Saint Augustin, Serm. 272 : PL 38, 1247.
[22] Les Docteurs emploient souvent le terme efficere pour désigner ce processus. Les papes ont également insisté sur ce lien entre Eucharistie et Église : « Ainsi le chrétien, par le baptême, et par l’Eucharistie, est-il intégré au Corps du Christ, que Paul identifie à l’Église, en soulignant ainsi l’unité indissoluble de ce corps mystique dont le Christ est la tête et les chrétiens les membres » dit Pie XII dans son encyclique. Voir aussi le paragraphe 1396 du Catéchisme : « Ceux qui reçoivent l’Eucharistie sont unis plus étroitement au Christ. Par là même, le Christ les unit à tous les fidèles en un seul corps : l’Église. »
[23] Voir le Te igitur ainsi que l’Orate, fratres.
[24] Le Christ est lui-même à la fois le prêtre et le sacrifice, Lui dont le Corps et le Sang, dans le sacrement de l’autel, sont vraiment contenus sous les espèces du pain et du vin, le Corps étant transsubstantié au pain et le Sang au vin par la puissance divine, afin que, pour accomplir le mystère de l’unité, nous recevions nous-mêmes de Lui ce qu’Il a reçu de nous.
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