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Réservation au 07.88.08.22.33 ou sur le site www.theatredelaiguillon.com
Avec « Parfois le cœur est un tambour fou » le Théâtre de l’Aiguillon célèbre la fougue d’un saint déroutant, figure incontournable de notre patrimoine catholique dont notre Pape se fait le disciple.
Cette pièce au texte poétique et méditatif nous plonge dans le message évangélique néanmoins universel de l’abandon en Dieu. François torturé par l’amertume d’une vie dissolue s’élance d’abord par rêve ensuite par conviction à servir la croix par l’épée. Mais ce n’est qu’en épousant sa maitresse « Dame pauvreté » qu’il étanche sa soif.
Ce dénuement bouscule une assemblée imprégnée de l’opulence matérialiste. On suit l’épopée radicale d’un saint mais avant tout d’un homme blessé en quête d’absolu qui renonce avec déchirement aux fastes du monde pour mieux le servir.
Damien Ricour (créateur, metteur en scène et acteur) redonne à la vie de François d’Assise la puissance de son rayonnement. La mise en scène est relativement épurée, brute et sans détour. Elle embrasse la scénographie de l’espace pour laisser le spectateur contempler l’esthétique architecturale du lieu : la crypte de la basilique Notre Dame du Perpétuel Secours.
Réalisé en tableaux, ce spectacle ne cesse d’étonner le spectateur par la profusion des richesses techniques et artistiques. Quatre comédiens (Damien Ricour, François Gineste, Diana Trujillo& Franck Beckmann) interprètent tour à tour une multitude de personnages. Des envolées grégoriennes et quelques pas de danses nous introduisent dans un univers hybride et onirique où le temps semble arrêté.
En guise d’éclairage, quelques projecteurs illuminent les arcades et confèrent une ambiance chaleureuse à l’espace où comédiens et spectateurs ne font plus qu’un. La magie s’opère, on s’accroche aux comédiens qui avec énergie déploient aussi une foule de procédés humoristiques, décalés. Avec un jeu spontané et une fraicheur d’enfants, ces quatre comédiens nous font voyager à travers l’Italie d’antan. Damien Ricour réactualise la tradition perdue du mystère médiéval.
Parfois l’amour est un tambour fou nourrit plus qu’un cours de catéchisme, apostrophe plus que les sermons de nos abbés pour se faire l’hymne du mystère de la joie de la Croix.
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