L’Etat PS envisage une interdiction du Printemps Français

Hier, nous vous indiquions que des opérations de fichage de militaires et de leurs familles étaient en cours.

Aujourd’hui, nouvel épisode de la chasse à l’opposant : Manuel Valls envisage une interdiction pure et simple du Printemps Français.

Alors que M^me Barjot, l’une des portes-parole du collectif « La Manif pour tous » est de plus en en plus désavouée dans son camp et se plaint de menaces, M. Valls commet une fois de plus un amalgame.

Le ministre de l’Intérieur fait en effet feu de tout bois, en instrumentalisant un contexte tendu (à qui la faute ? ) et en transformant l’appel du Printemps français à la mobilisation en un véritable brulot d’extrême droite. D’après M. Valls, qui devrait s’acheter des lunettes : « C’est un appel à la violence et il y a de nombreuses menaces même de mort et je ne les prends pas à la légère », a réagi Manuel Valls sur France Info. « La justice va devoir agir parce que c’est intolérable que dans la République il puisse y avoir ces messages de haine. »
Concernant une éventuelle interdiction du Printemps français, mouvement insaisissable du pays réel, M. Valls déclare : "Bien sûr, nous allons l’étudier parce que ces propos sont inacceptables, il n’y a pas de place pour des groupes qui défient la république, la démocratie et qui s’attaquent aussi à des individus."

Nous excusons M. Valls pour son ignorance concernant le Printemps français et l’opposition à la loi scélérate, qui demeure pacifique et non-violente. Peut-être était-il sans doute trop occupé à mater les émeutes urbaines et à restaurer l’ordre dans nos banlieues ? Quoique...

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