L’infolettre du R&N revient bientôt dans vos électroboîtes.

Votre gazette-en-ligne relaiera sur cet article et en direct les informations qui nous parviendront lors de la manifestation prévue ce soir à 19h00 au départ de Sévres-Babylone. Toutes les bonnes volontés peuvent nous transmettre photos et informations à l’adresse courriel suivante : lerougeetlenoir.gazette@gmail.com

***

21h00 : Toutes les issues des Invalides sont solidement verrouillées par un important dispositif policier, plus impressionnant encore qu’hier. Ce soir, le cache-cache avec la police semble compromis.

21h20 : Les premiers manifestants arrivent aux Invalides. Les CRS présents massivement (toutes les issues des Invalides sont bloquées) se font copieusement huer.

21h40 : Des orateurs se succèdent sur le podium. Parmi eux, François-Xavier Bellamy, maire-adjoint de Versailles : « la jeunesse de France est encore là ».

21h50 : Xavier Bongibault : « Merci d’être encore venus si nombreux ! »

Albéric Dumont annonce la présence de 6000 à 7000 personnes, en progression. On chante la Marseillaise et l’hymne de la Manif pour tous, puis la dispersion est annoncé et instamment demandée par Albéric Dumont.

22h15 : Les médias sont là, cette fois-ci. Deux groupes distincts : environ 300 personnes sont en face du barage de police de la rue de l’université et font beaucoup de bruit, lancent des fumigènes.

De l’autre côté, c’est le groupe des veilleurs : lectures de textes, silence, recueilllement quai-religieux. Axel veille au bon déroulement des choses. Parmi eux, Philippe de Saint-Germain (Liberté politique) est aperçu..

22h25 : Devant le barrage de police de la rue de l’université, un grand nombre de personnes continue à faire beaucoup de bruits. Ils restent pacifiques, se contentant de lancer des fumigènes.

Évacuation vers le métro
Encerclement des manifestants de la rue de l’université

22h30 : L’excitation est à son comble rue de l’université, devant le barage de police. Les gendarmes mobiles, à partir du rond-point qui est au centre des Invalides, tentent de prendre à revers les manifestants très bruyants, mais non-violents. Les gendarmes chargent. Derrière les gendarmes, une autre rangée de manifestants se forme. Les CRS viennent dégager les gendarmes mobiles, mais les manifestants tentent de se reformer derrière. La scène est surréaliste : des manifestants sont encadrés par des gendarmes, lesquels sont encerclés par des manifestants. Les CRS protègent (de quoi ?) les gendarmes pris entre deux chants : « c’est à babord, qu’on gueule, qu’on gueule... » et « c’est à tribord, qu’on gueule le plus fort ! »

22h40 : La Manif Pour Tous annonce que ses derniers volontaires qui assurent une séparation entre le barrage de la rue de l’université et les manifestants, vont se disperser.

Du côté des veilleurs de nuit, on vient de lire un très beau texte, intitulé Lettre à celle que j’aime. Téléchargez-le à partir de cette page.

Axel ramasse les bouteilles qui peuvent être considérées comme des armes. Leur seule défense : le silence, et une petite bougie.

22h50 : Sur les Invalides, les manifestants se mettent à genoux devant les forces de l’ordre. Elles prouvent ainsi leur non-violence et honorent le message du Christ : nous connaîtrons une longue série de défaite, sans doute, mais nous sommes certains de gagner à la fin.

22h55 : Les manifestants encerclés prennent le métro pour se rendre à Concorde. Le « panier à salade » arrive dans le même temps.

Les premiers interpellés :

23h15 : Le groupe de manifestants de la rue de l’université a été contraint de fuire à cause des gazages massifs dispensés par les CRS. Ils ont rejoint le groupe des veilleurs qui continue à chanter le chant de l’espérance dans le calme. Par conséquent, les CRS encadrent et se rapprochent du groupe des veilleurs.

23h25 : Le groupe des veilleurs se poursuit. L’abbé Grosjean dit merci à l’assemblée des veilleurs de la part de son évêque. L’abbé Pierre Amar (Padreblog) est également présent et gazouille en direct. Axel calme le temp : « Ici, c’est une veillée, pas une manifestation. »

Les CRS ne bougent pas.

23h30 : Les veilleurs ne se lassent pas de chanter « L’Espérance est un trésor ».

Les forces de l’ordre demandent aux veilleurs de se disperser.

Les veilleurs demeurent parfaitement calmes et pacifiques. La preuve en image :

23h36 : Le groupe des veilleurs se scinde en deux parties égales : l’une obtempère aux ordres de la police pour éviter la violence, l’autre proteste toujours aussi pacifiquement. L’abbé Amar et l’abbé Grosjean s’en vont, ainsi que le vice-réac’chef du R&N, Carol Ardent, Axel reste.

Les CRS raccompagnent jusqu’au métro les personnes qui s’en vont. On signale par ailleurs sur le gazouilleur plusieurs interpellations. BFMTV filme toujours la scène.

Les personnes raccompagnées jusqu’au métro reçoivent des coups de boucliers et de matraques, on signale que certains tombent dans les escaliers.

23h48 : Marc Le Fur, l’excellent député breton, soutient toujours les veilleurs, malgré les ordres de dispersion formulés par la police.

Malheureusement, des interpellations ont déjà commencé. Les veilleurs résistent toujours néanmoins. Ils sont encore deux cents.

23h50 : Carol Ardent vient de voir une personne se faire interpeller (alors qu’elle cherchait à rentrer pacifiquement dans le couloir ménagé par les CRS) par les forces de l’ordre, de façon très violente. Cet homme a été manifestement reconnu, il est placé en garde à vue pour "rébellion". Ce fait est d’autant plus scandaleux que cette personne sera père dans la semaie à venir.

Louis Jaeger, rédacteur du R&N, est toujours avec les veilleurs qui sont complètement encerclés.

Jean-Baptiste Lemoyne annonce qu’il est toujours aux Invalides avec les députés Marc Le Fur, Philippe Meunier et Nicolas Dhuicq pour soutenir les veilleurs.

Les députés tentent de parlementer avec le commissaire de police. Le temps semble suspendu.

00h05 : Louis Jaeger est dans le panier à salade. Il fait partie des 67 gardés à vue ! Priez pour lui et tous ses co-détenus !

00h25 : François-Xavier Bellamy, maire-adjoint de Versailles, est entouré avec une douzaine de personnes par des CRS. Il n’a pu rejoindre les veilleurs, et est demeuré là où la police le lui a indiqué. À présent, il risque d’être interpellé.

Jean-Baptiste Lemoyne et les députés se ruent vers des CRS qui bastonnent une fille à terre.

François Billot de Lochner est dans un panier à salade. Les télévisions étrangères sont toujours présentes, semble-t-il.

00h40 : Le chiffre de trois cars remplis par les CRS avec des veilleurs semble confirmé.

Il y a au moins deux personnes blessées assez gravement. Le député Marc Le Fur a été tabassé par les CRS.

Ambrogio Riva, du R&N, a été frappé :
Ambrogio Riva

Voilà comme les forces de l’ordre traitent des manifestants pacifiques qui chantent des chansons douces. L’homme qui a été molesté par 20 CRS et étranglé a été pris en charge par les pompiers.

Pendant ce temps, Manuel Valls, joint par téléphone déclarait à l’Assemblée Nationale qu’il n’y avait eu aucune violence. Ce qui est infirmé par Dhuicq qui était, malheureusement pour eux, sur place comme le prouve cette photo relayée par Le Salon Beige :

1h : De nombreux manifestants ont pris la route du commissariat, rue de l’Evangile, pour soutenir les veilleurs si injustement traités.

1h20 : Louis Jaeger nous raconte qu’ils sont arrivés il y a une demi-heure. Ils sont 52 de tout genre, mais pas un seul FaF. Billot de Lochner, prisonnier lui aussi, vient d’appeler Frigide Barjot.

Sur I-Télé, la journaliste parle de provocation des CRS. En fond, on entend « Il était une bergère... » !

1h40 : La séance est interrompue à l’Assemblée, alors que les socialistes continuent de mentir sur ce qui s’est passé aux Invalides :

FdeSouche publie les mensonges évidents de Vidalies :

1h50 : C’est un simple contrôle d’identité. Une petite vingtaine de manifestants est au commissariat depuis minuit. Ils ont été rejoints par les Veilleurs vers 1h. Une bonne moitié des manifestants ont déjà été contrôlés.

2h10 : Une quinzaine de manifestant est rue de l’Evangile pour saluer le courage des manifestants pris. Plus qu’une vingtaine de manifestants à contrôler avant qu’ils ne soient tous libérés.

2h40 : Alors que le débat est brutalement interrompu à l’Assémblée Nationale, les manifestants contrôlés rentrent enfin chez eux. Ils quittent le commissariat en taxis, aux frais de la manif pour tous.

La libération :

En marge de la manifestation : Charles Cartigny, rédacteur de votre gazette, nous informe qu’il a reçu un appel de la gendarmerie nationale, « pour enquête ». Méfiance !

On indique aussi que des militants reçoivent des appels suspects provenant de « journalistes » ou de personnes se présentant comme tels, sans que l’on sache comment ils ont obtenu ces numéros.

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