[BANDEROLE AERIENNE] Financement de la campagne

Les professionnels de la critique se demandent déjà quelle obscure organisation ou financier occulte peut bien financer cette banderole aérienne qui parcourt les plages de France.

Au risque de les décevoir, il ne s’agit pas de l’Opus Dei (qui obsèdent les lecteurs du Da Vinci Code), ou de quelque autre organisme réputé riche et sectaire (ce que n’est d’ailleurs pas l’Opus Dei, sinon dans les fantasmes de Dan Brown), mais du pilote lui-même. Le pilote s’est endetté pour financer cette opération seul, sans l’aide d’aucune association ou fondation. Comme il n’avait pas assez sur son compte, il fit toutefois appel à des amis qui lui prêtèrent l’argent personnellement.

Ainsi, Emmanuel, le premier, lui prêta 10 000 euros. Il fut suivi de Luc, qui lui reversa 8 000 euros, puis de Jean avec 3 000 euros. David emprunta enfin 2 500 euros à Benjamin et 2 000 euros à Bruno. Cet argent servit à acheter l’ULM. Les noms de ces personnes ne seront pas divulgués, non dans l’idée de cacher une exaction financière, mais parce que ces messieurs ont aidé un ami avant de financer une campagne, et que leur geste charitable n’a pas lieu d’être rendu public.

Le pilote, enfin, mit 6 000 euros de sa poche : 4 000 pour obtenir la fameuse banderole et 2 000 pour l’assurance et la formation au tractage de banderole. Tous les « faux frais » lui reviennent aussi : voler une heure lui coûte ainsi 70 euros en carburant. Un vol de trois heures lui revient à 210 euros (ce qui est peu ou prou la moitié du prix d’un vol commercial d’une heure).

Depuis hier, il vous est toutefois loisible d’aider le pilote en lui virant de l’argent via leetchi sachant qu’une mission coûte environ 200 euros, mais que notre pilote ne rechigne pas à manger un repas chaud si vous ne pouvez verser qu’une petite somme. Le R&N se porte garant de la fiabilité de ce lien.

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