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[2 FÉVRIER] Reconstitution de la provocation policière (actualisé)

Cet article sera actualisé au cours du 3 et du 4 février, grâce aux photographies et vidéographies que vous nous enverrez à contact@lerougeetlenoir.org.

À partir de 17h, les voyous assermentés ont commencé à se regrouper en haut de l’avenue René Coty (à proximité de la presse et de la gare de TER).

Sur cette image prise à 17h, mais mal datée en raison des problème de réseau (le gazouillis a mis trois quarts d’heure à passer), on voit ces tabasseurs de minettes se rapprocher de leurs comparses en haut de l’avenue du Général Leclerc, puis de l’avenue René Coty.

Tout laisse croire qu’ils étaient prêts à isoler les « extrémistes » demandé par Monsieur Valls à cet endroit-là (même si chaque grande avenue pouvait s’y prêter en réalité). Les camions anti-émeute étaient prêts, plus bas dans l’avenue, et des compagnies de CRS faisaient des aller-retours réguliers entre ceux-ci et les flics sans brassard mais avec des oreillettes et des matraques. La presse était suffisamment loin pour pouvoir ne pas les voir provoquer les manifestants, suffisamment près pour que la France puisse voir au 20h les débordements promis par le ministre de l’Intérieur.

Sur cette vidéo, prise à 17h13, on voit une compagnie remonter l’avenue René Coty, elle la redescendra trois minutes plus tard :

Malheureusement, aucun manifestant n’a daigné prendre cette route. Ils se sont alors déportés sur les avenues adjacentes, dans le sens antihoraire (c’est-à-dire en occupant l’avenue Saint-Jacques, puis le boulevard Arago), sans avoir l’air de suivre une autre consigne que celle de se tenir prêts à intervenir.

Tout à coup, les troupes d’assaut du régime socialiste se sont emballés à 17h25.

Ils sont partis du croisement entre l’avenue Saint-Jacques et le boulevard Arago, ont dépassé leurs collègues situés sur ce dernier boulevard, et se fondus dans la foule (encore immense à cet endroit-là) du boulevard Raspail. C’est là que ma filature a échoué, pour une raison très prosaïque : un ami m’a reconnu et salué. En quelques secondes, ils avaient réussi à disparaître en profitant de la densité de la foule - n’en déplaise aux chiffres de la préfecture. Si vous les avez pris sur le fait, n’hésitez pas à nous adresser vos images.

Était-ce une diversion ? Les flics en civil restés en poste en haut du boulevard Arago, plutôt patibulaires, nous regardaient d’une telle façon qu’il a semblé aux journalistes et aux médiateurs de la manifestation que s’il y avait échauffourées, ils partiraient d’ici.

Les flics en civil du boulevard Arago

Au même moment, à 17h50, dix minutes avant le premier éclat, de l’autre côté du boulevard Raspail (rue Froidevaux), des policiers se précipitent (pour une raison obscure, puisque qu’aucune violence n’a été constatée alors) vers le boulevard Raspail.

En réalité, les canailles de Valls étaient prêts à charger sur le boulevard Raspail. Ce qu’ils ont fait à 18h01, sur le boulevard Raspail.

Heureusement, les jeunes gens présents sur cette place ont bien réagi aux provocations policières et se sont éloignés, sur ordre des volontaires (« Dispersez-vous ! ») :

Il convient de féliciter le service d’ordre interne à la manifestation. Celui-ci a formé une ligne faisant front à celle des crapules-en-casque, pour nous protéger des policiers ! Avec beaucoup de sang-froid, ils ont laissé passer les manifestants pris entre deux feux, tenu la ligne, sans céder aux provocations chaotiques des pré-pubères en manque de sensations, ni aux intrusions masquées des sauvages encapuchonnés de la BAC.

Mais une fois les manifestants protégés par la sécurité, la scène devenait trop propre pour le crime. La police ne pouvait plus troubler l’ordre public sans rendre manifeste son forfait aux yeux de la presse entière - mais qu’en aurait-elle fait ?

Les manifestants se sont alors rassemblés près du lion de Belfort, attendant la fin de la manifestation (dispersée avant 18h, mais déclarée jusqu’à 19h) :

Rongeant leur frein, les flics ont alors défilé devant nous (à 18h11). Ils étaient à percés à jour.

En fait, ils voulaient faire le tour de la place pour prendre les défenseurs de la famille par l’arrière.

Pendant le temps-là, les sbires-en-uniformes se rapprochaient, prêts à prendre (enfin) leurs « extrémistes ».

Mais là ! Surprise ! Il n’y avait plus personnes sur la place :

Il ne restait plus aux CRS qu’à partir la queue entre les jambes à Odéon, pour assouvir leur soif de pouvoir, typique du petit-fonctionnaire, sur deux rédacteurs du R&N :

L’agence LinePress a produit une vidéo des événements :

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